Face à la hausse des prix de l’immobilier et la réforme de certaines aides publiques destinées à faciliter l’accession à la propriété, les ménages qui cherchent à acheter un logement se retrouvent démunis. Heureusement pour eux, les banques et autres organismes de crédit facilitent de plus en plus l’accès à un prêt, promettant des taux moindres ou encore une échéance plus longue. Des taux de plus en plus bas, jusqu’à atteindre des records Même s’ils n’ont pas, pour l’instant, atteint le même niveau que fin 2016, les taux proposés par les banques ne cessent de dégringoler. Indépendamment de la durée, le taux moyen d’un prêt immobilier se situe à 1,44 % (source : l’Observatoire Crédit Logement/CSA). Important Il s’agit ni plus ni moins que le ¼ du taux pratiqué en début 2001. En plus, les établissements bancaires ont tenu à faire un effort particulier pour les personnes aux revenus modestes qui ne disposent pas d’apport personnel. C’est pour ce type de profil que les réductions de taux ont été les plus spectaculaires. Plus de revenus, plus de chances d’obtenir un prêt intéressant Ce que l’on a également constaté, c’est que plus une personne perçoit un revenu élevé et régulier, plus les banques sont enclines à lui accorder un taux avantageux. C’est, par exemple, le cas d’un couple à Paris qui a souscrit un emprunt de 1 000 000 € sur 20 ans. Alors qu’ils touchaient à eux deux un revenu de 17 000 €, ils ont pu décrocher un taux exceptionnel de 1,08 %. À noter que le couple en question a emprunté sans apport personnel. Rallongement de la durée du crédit Pour encourager les ménages à emprunter, le rachat de crédit est l’une des pratiques les plus en vogue chez les banques à l’heure actuelle. Important Il consiste à rallonger l’échéance de l’emprunt, moyennant une baisse des mensualités. Mais cette tendance présente un revers pour chacune des parties concernées : les ménages sont réticents à l’idée de s’endetter encore plus longtemps ; les banques enregistrent moins de demandes de prêt, c’est-à-dire l’exact inverse de l’effet escompté.