Avant, les compagnies d’assurance rechignaient à assurer les emprunteurs immobiliers atteints d’une maladie grave ou chronique. Par conséquent, ces profils se retrouvaient exclus du marché étant donné que l’assurance est exigée par les banques pour accorder un prêt. Avec la convention AERAS, la donne a changé, notamment pour les femmes qui se remettent d’un cancer du sein. Un outil pertinent pour évaluer les risques Malgré une victoire contre le cancer confirmée par son médecin traitant, une personne qui se remet de cette maladie aura du mal à voir aboutir sa demande de souscription à une assurance emprunteur, sésame indispensable pour accéder à un financement de la part d’un organisme de crédit. La démarche pourra s’apparenter à un véritable parcours du combattant. Pour justifier leur point de vue concernant leur refus d’assurer cette catégorie de personnes, les compagnies d’assurance mettent en avant le caractère imprévisible du cancer qui peut resurgir à tout moment. Pourtant, cette réalité se vérifie de moins en moins, grâce notamment aux progrès de la médecine qui contribuent à la guérison complète de plus en plus de patientes. De plus, grâce aux bases de données riches en informations, renseignant notamment sur les statistiques concernant les cancers du sein, des développeurs ont pu mettre au point un outil d’évaluation des risques dont la précision ne cesse de s’améliorer. Important En fonction des informations fournies par l’emprunteur au sujet de l’évolution de son cancer, le nouvel outil de diagnostic « Vitae Breast Cancer » développé par le réassureur SCOR, par exemple, calcule les risques pour déterminer si celui-ci doit obtenir ou non son contrat d’assurance. Un outil qui se veut plus inclusif que discriminatoire Ce type d’outil n’a pas pour vocation de réduire à néant les progrès réalisés grâce à la convention AERAS, laquelle permet aux personnes souffrant d’une maladie grave de prétendre à une assurance de prêt. Au contraire, le calculateur est là pour attester de la fiabilité du porteur de projet et pour contribuer à augmenter le nombre de personnes à se voir doter d’une couverture assurantielle.