À la sortie du premier confinement, l’achat comme la location de logements à Bordeaux ont connu une belle reprise. L’UNIS (Union des syndicats de l’immobilier) Nouvelle-Aquitaine en témoigne. Aussi bien les petits biens que les grands trouvaient preneurs. La période durant laquelle ils ont dû rester chez eux a également créé des envies d’extérieur et de verdure chez les Français. Suite au confinement du printemps, nombre de potentiels souscripteurs d’assurance habitation propriétaire ont indiqué leur souhait de disposer d’un jardin ou d’une cour. Certes, l’approche de l’été y a contribué, mais le phénomène était plus marqué que d’habitude. Durant la première période de confinement, les Français ont aussi constaté les défauts de leur logement. Le manque d’espace fait partie des problèmes les plus soulevés, notamment par ceux résidant en appartement. C’est ce que révèle une étude menée par Qualitel. Quoi qu’il en soit, à Bordeaux, la vente s’est avérée dynamique pour les petites surfaces comme pour les grandes après la levée du dispositif sanitaire. Les petites surfaces plébiscitées sur le marché de la location Du côté de la location, le marché bordelais a aussi connu un réel dynamisme avec le déconfinement. Le responsable de la location au sein de l’agence Oralia, Thomas Rabaud, a indiqué que la demande était particulièrement importante pour les petites surfaces. Il a ajouté : […] Pour l’instant pas de pénurie, le marché́ s’ouvre et nous avons tout le stock des logements pour lesquels nous avons reçu le préavis pendant le confinement (60 au total). Cela reste un peu plus compliqué pour les biens qui ont une grande surface et qui disposent d’un loyer plus élevé́. Thomas Rabaud D'après un baromètre du groupe SeLoger, le nombre de logements proposés à la location à Bordeaux a connu une hausse de 40 % après le confinement. La même tendance a été observée au niveau des demandes de logements qui ont bondi de 36 %. Les recherches ont particulièrement porté sur les studios meublés. Les acquéreurs ont concrétisé leur projet dès la sortie du confinement L’UNIS Nouvelle-Aquitaine a indiqué que plusieurs signes ont montré que le marché de la transaction immobilière bordelais s’est bien porté après le premier confinement. En faisaient par exemple partie la multiplication des demandes de visites et la signature de mandats de vente exclusifs la plupart du temps. La spécialiste transaction au sein de l’organisation, Elisabeth Chaminade, a souligné : Depuis le 11 mai, jour du déconfinement, beaucoup de choses se sont concrétisées. Les gens ont eu 8 semaines pour se poser les bonnes questions. Ils ont fait mûrir leurs idées. Les acquéreurs qui avaient mis en attente leur projet sont de retour ! Elisabeth Chaminade Concernant les prix, il était encore trop tôt pour constater une éventuelle évolution provoquée par la crise sanitaire, estimait-elle. La même interlocutrice a tenu à préciser que la demande restait plus importante que l’offre. Aucun changement majeur n’est donc survenu. Elle a néanmoins conseillé de faire preuve de vigilance sur les tarifs appliqués.