L’état de santé de l’emprunteur est l’un des critères essentiels permettant de définir les garanties et le coût de l’assurance. Lorsque ce dernier souffre d’une maladie grave et présente par conséquent un « risque aggravé » pour l’assureur, la prise en charge peut être refusée. Mais elle peut également être acceptée, moyennant certaines exclusions de garanties et une surprime. Voici quatre facteurs aggravants pouvant conduire à une telle situation. Les pathologies chroniques ou de longue durée Important Le taux d’assurance de prêt est systématiquement majoré si le questionnaire et les éventuels examens médicaux révèlent une pathologie grave ou chronique. Afin de minimiser le montant de la facture au maximum, l’emprunteur peut tenter sa chance auprès d’assureurs tiers au lieu de signer le contrat groupe de la banque. La comparaison minutieuse de plusieurs devis s’impose avant tout engagement : sur un marché très concurrentiel, il peut bénéficier de conditions avantageuses et réaliser des économies substantielles. Les affections graves passées ou les antécédents chirurgicaux Outre les maladies actuelles, l’emprunteur ayant subi des interventions chirurgicales importantes ou à répétition, ou ayant souffert d’une maladie grave, comme le cancer, est tenu de les mentionner dans le questionnaire médical. Sur la base de son appréciation et de son propre barème tarifaire, l’assureur applique la surprime assurance prêt immobilier qu’il estime appropriée. Important Depuis 2015, le droit à l’oubli permet aux anciens malades du cancer de ne plus le déclarer si leur traitement a pris fin depuis plus de 10 ans sans rechute. Pour un cancer diagnostiqué avant 18 ans, le délai diminue à cinq ans en l’absence de rechute après la fin du protocole thérapeutique. L’excédent de poids Le calcul de l’Indice de Masse Corporelle (IMC) permet d’identifier un individu en surpoids. En fonction de l’écart entre la valeur observée et les standards de la médecine pour les personnes en bonne santé, la majoration de la cotisation est plus ou moins élevée. Il arrive même que la demande d’assurance de crédit soit rejetée, auquel cas l’emprunteur doit se tourner vers les compagnies spécialisées qui proposent des couvertures adaptées à ces cas spécifiques. Le tabagisme Important Favorisant l’apparition de certaines maladies, le tabagisme représente un risque aggravé et entraîne l’application d’une majoration sur la prime d’assurance de prêt. Si la personne a fumé au cours des 24 mois précédant sa demande, l’assureur ne fait aucune distinction quant à la quantité de tabac consommée. La déclaration de l’assuré doit être parfaitement honnête, car en cas de survenue d’un problème de santé dû au tabagisme, la loi autorise l’assureur à refuser l’indemnisation, voire à résilier unilatéralement le contrat.