Un récent rapport de la Banque de France révèle une fois encore que les personnes isolées sont les plus exposées au surendettement. Pour elles, le regroupement de crédit représente une parade efficace. Vivre seul augmente le risque d’être surendetté Avec le contexte économique difficile qui perdure, le surendettement poursuit sa progression. Les commissions de surendettement ont enregistré 231 000 dossiers, soit une augmentation de 3,5 % sur un an. Le montant moyen des dettes individuelles aussi est en hausse et s’élève à 40 253 euros contre 38 446 euros en 2013. Vivre seul, avec ou sans enfant à charge, augmente le risque de se retrouver dans cette situation. En France, deux tiers des cas concernent les personnes célibataires, séparées, divorcées ou veuves. Le profil type des personnes surendettées a évolué Dans le détail, en 2014, 64,6 % des demandes recevables ont été déposées par des ménages composés d’une seule personne et la majorité d’entre eux (51,5 %) n’avaient pas de personnes à charge. Pendant des années, le surendettement ne frappait que les personnes sans emploi, mais cet état de fait a changé avec les difficultés financières auxquelles est confronté un nombre croissant de foyers, quelles que soient sa composition et la situation professionnelle des personnes qu’il compte. Les salariés ou ouvriers vivant seuls représentent actuellement 60 % de la population surendettée. Ces travailleurs ne possèdent pas de patrimoine et ne perçoivent que de faibles revenus. 75 % des ménages en difficulté gagnent au maximum 2000 euros, ce qui explique que 53,5 % des surendettés aient une capacité de remboursement nulle. De même, alors que les locataires étaient près de 80 % de l’ensemble, la part des propriétaires a pris 0,6 point pour s’établir désormais à 10,8 %. Le regroupement de crédit permet d’éviter le surendettement Il existe des solutions pour éviter le surendettement, dont le rachat de crédit. Ce montage financier consiste pour les particuliers à rassembler les mensualités de leurs différents crédits en cours en un nouvel emprunt. La durée de remboursement étant allongée, le montant de la mensualité baisse, ce qui permet de gagner de la trésorerie. Par ailleurs, comme le nouveau contrat de prêt implique le changement d’assurance emprunteur, c’est le moment de profiter des récentes réformes règlementaires pour trouver une formule mieux adaptée à son profil et à un tarif plus attractif.