Les personnes sensibles au pollen appréhendent toujours l’arrivée du printemps et de l’été. Pour bon nombre d’entre elles, les beaux jours et la floraison sont synonymes de désagréments plus ou moins pénibles : éternuements à répétition, écoulements nasaux, prurit, urticaire, crises d’asthme... Malheureusement pour elles, les conditions météorologiques actuelles qui accentuent la production et la migration des allergènes contribuent à aggraver les symptômes. Trois principales saisons polliniques De fortes concentrations de pollen se sont dispersées sur quasiment toutes les régions, provoquant une augmentation notable des cas d’allergies. Tout au long de l’année se sont succédé les sources de pollen à l’origine des principales allergies : d’abord les arbres, puis les graminées et enfin les herbacées et l’ambroisie. Ces derniers temps, nombreux sont les patients qui ont fait appel aux associations et allergologues. D’après Pascale Couratier, directrice générale de l’association française pour la prévention des allergies, Il est compliqué d’évaluer le phénomène bien qu’il soit évident qu’il a pris de l’ampleur ». Pascale Couratier Une patiente a témoigné auprès de l’Agence France Presse que ses réactions allergiques au pollen ont été plus violentes que les années précédentes à la même époque, avec « un asthme nocturne l’empêchant de dormir ». Pour soigner les cas les plus sévères et soulager les symptômes, les spécialistes prescrivent généralement des antihistaminiques et/ou des corticoïdes, et éventuellement un traitement de long terme de « désensibilisation ». En principe, les traitements sont pris en charge par l’Assurance maladie et l’organisme de complémentaire santé du patient. Recourir à un comparateur mutuelle santé permettra de trouver les meilleures offres de couverture et de remboursement. Des réactions allergiques plus longues et fortes ImportantLe dernier bulletin national de surveillance aérobiologique (RNSA), en charge de la surveillance des particules biologiques dans l’air, met en garde contre l’aggravation probable des risques allergiques sur tout le territoire. Au micro de l’AFP, Samuel Monnier, porte-parole du RNSA, a déclaré que Les volumes de pollens de bouleau étaient en hausse d’un cinquième en 30 ans ». Samuel Monnier En principe, une accalmie devrait se manifester après le mois de juin, mais les saisons allergiques pourraient se prolonger et s’intensifier dans les prochaines années. En effet, la situation risque d’empirer avec le réchauffement climatique. « La pollution favorise l’agressivité des pollens », rappelle Isabelle Bossé, présidente du syndicat des allergologues.