L’intensité des affections transmises par les piquerons n’est pas la même. En tout cas, un diptère bien particulier compte bien marquer son territoire par les épidémies qu’il propage. Celles-ci sont d’autant plus ravageuses que les insectes concernés sont envahissants. Pour preuve, une cinquantaine de départements sont maintenant touchés par cette espèce. Compte tenu de sa propagation jusqu’ici non maîtrisable, les mesures de préventions déjà appliquées méritent d’être revues. Un arbovirus est généralement apporté par un anophèle. Mais dernièrement, le cas d’attaque du moustique tigre se fait entendre un peu partout. Plus de la moitié de l’Hexagone est affecté. Et son extension se poursuit avec assurance. L’agent pathogène en lui-même suffit à causer plusieurs dégâts. Alors que son système de contagion favorise davantage son ravage. Un certain nombre de mobilisations est déjà mis en place pour contrôler la situation. Il appert que les actions mises en exécution au niveau de cette matière ne sont pas suffisantes. Cela n’empêche que les actes défensifs réalisés jusqu’ici semblent mener les protagonistes dans le bon sens. La transmission est infaillible Le moustique tigre, également connu sous le nom d’Aedes albopictus, occupe irréfutablement le territoire français. Une vive croissance de l’effectif des divisions territoriales touchées est soulevée. Le nombre passe à 51, si cela a été de 42 l’an dernier. Cette situation n’est pas sans gravité puisque 70% de la Métropole sont, aujourd’hui, touchés. Les trois maladies issues de la piqûre de cet insecte sont éparpillées partout où il s’installe. Depuis les neuf dernières années, des centaines de phénomènes liées au chikungunya, au zika et à la dengue sont relevées. Il faut dire que cela ne s’améliore pas aujourd’hui. En deux mois uniquement, 167 personnes ont été atteintes du virus Dengue. Les deux autres ont fait 25 victimes dont trois seulement correspondent au zika. Son mode de transmission est presque implacable. Dans ce sens, la contamination se fait, entre autres, en autochtone. C’est-à-dire qu’un sujet infecté est en mesure d’apporter ce cas arbovirose au sein d'une zone qui ne présente, encore, aucun symptôme. En effet, ce micro-organisme dévastateur sera propagé par le premier animal arthropode de la catégorie qui piquera cet individu. Cela explique la vulnérabilité de l’organisme face à cet hexapode. Les agissements prophylactiques restent incomplets Les maladies causées par le moustique tigre manifestent une grande résistance et se transmettent assez facilement. Des conduites plus efficientes s’imposent selon Christine Ortmans, une responsable au sein de l’Agence régionale de santé PACA: Dans un contexte de changement environnemental et de mondialisation, notre système de santé doit se préparer. Christine Ortmans En dehors des prises en charge fournies par une mutuelle, d’autres actions doivent être mises à exécution en amont, selon les spécialistes de la Santé publique. Notamment, les étapes de surveillance ne sont pas suffisantes pour combattre cet envahissement. En apparence, les dispositifs utilisés pour détecter les cas à risque se montrent valables. C’est au niveau de leur mise en œuvre que les améliorations s’imposent. Des travaux plus intenses sont nécessaires pour mettre fin à l’expansion de cette pathologie. L’objectif est, ainsi, d’agir directement au niveau des foyers infectés pour appliquer les solutions correspondantes. Cela se traduit par des mesures appliquées dès l’origine de l’épidémie, et ce, parfaitement dans les temps.