Le marché immobilier suisse encore épargné par la crise sanitaire

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 22 octobre 2020 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le jeudi 22 octobre 2020 10:38 par la Rédaction Meilleurtaux

Avec la crise sanitaire et le confinement, de nombreux analystes ont envisagé les pires scénarios, en l’occurrence l’effondrement du marché immobilier. Pour l’instant, du côté de la Suisse, le marché repart sur de bonnes bases depuis le déconfinement. Les investisseurs étrangers sont de retour, motivés par des conditions de financement attractives.

Les investisseurs considèrent toujours la pierre comme étant une valeur sure

Le marché immobilier en Suisse est principalement animé par les étrangers, que ce soit ceux qui investissent dans le locatif ou bien ceux qui acquièrent des biens résidentiels.

Depuis le déconfinement, alors que beaucoup craignaient que le marché ne reste amorphe pendant un long moment, les investisseurs étaient revenus. Certes, le marché n’a pas connu le même emballement que celui constaté en France à la fin du confinement, mais il repart sur un bon rythme. On pourrait presque même parler de retour à la normale.

Les conditions de financement en vigueur ne sont pas étrangères à cette dynamique retrouvée. Les porteurs de projet se voient encore proposer des taux intéressants, avec une assurance d’emprunt immobilier qui reste abordable.

ImportantLe marché de la location résidentielle se montre particulièrement prometteur puisque depuis la crise, le loyer a enregistré une légère augmentation.

Cette progression s’avère un peu paradoxale, compte tenu d’un taux de vacance qui a également évolué à la hausse.

D’après un professionnel du secteur, cette situation s’explique par le fait que lorsqu’un appartement est laissé vacant, le propriétaire entame de petites réparations et apporte quelques améliorations, ce qui lui permet de demander un loyer plus conséquent au prochain occupant.

L’immobilier commercial et l’immobilier de bureau suscitent quelques inquiétudes

Les branches de l’immobilier qui semblent les plus touchées par la paralysie économique sont les locaux commerciaux et les bureaux.

Pour les premiers, ce sont bien évidemment les magasins qui ont dû fermer leurs portes. Mais dans la majorité des cas, les locataires ont pu trouver un arrangement avec leur bailleur.

Par ailleurs, les entrepôts ont connu un certain succès, les vendeurs qui ont continué leur activité par l’intermédiaire du e-commerce ayant eu besoin de locaux pour stocker leurs articles.

ImportantConcernant les seconds, les investisseurs sont inquiets de l’avènement du télétravail. Pour l’heure et pour beaucoup de travailleurs, le retour dans les bureaux suscite encore beaucoup de méfiance, surtout pour ceux qui travaillent dans les espaces ouverts (open spaces).

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