Paris flirte avec les 10 500 euros le mètre carré en moyenne, et il devient difficile pour les jeunes ménages souhaitant accéder à la propriété d’y trouver un bien en accord avec leurs budgets. Selon les professionnels du secteur, le marché se rétrécit : seuls les propriétaires qui revendent leurs biens pour acheter un logement plus spacieux se portent acquéreurs. Les primo-accédants préfèrent chercher des offres plus abordables dans la banlieue, sans compter qu’ils sont en quête de plus de verdure et d’espaces. Ce phénomène engendre une hausse généralisée des prix des logements en région francilienne. D’ailleurs, un grand nombre de ménages locataires dans la capitale choisissent d’investir dans le locatif dans les communes environnantes. Obtenir un prêt pour un achat à Paris, une mission impossible pour la majorité des primo-accédants La flambée des prix complique les tâches des primo-accédants dans la recherche de financement pour leurs projets d’acquisition immobilière. ImportantEn effet, il est impossible d’obtenir un prêt sans ou avec un faible apport, les organismes de crédit n’acceptent que les dossiers des profils disposant des apports conséquents. En plus de cela, les emprunteurs doivent également justifier des revenus élevés. D’autre part, le coût du crédit peut augmenter sensiblement avec les frais annexes. Il est alors plus intéressant de couvrir l’emprunt avec une assurance de prêt immobilier externe. Les contrats de groupe proposés par les banques sont souvent plus chers qu’une délégation d’assurance. Les jeunes acquéreurs ont ainsi intérêt à faire jouer la concurrence s’ils veulent réaliser des économies. Une affluence vers la banlieue Comme le marché parisien est investi par les acquéreurs déjà propriétaires, les candidats à l’accès à la propriété n’ont d’autres choix que de se tourner vers la banlieue. Même si les prix du logement y sont encore plus abordables, la forte hausse de la demande entraîne une augmentation rapide des prix, surtout pour les maisons et les appartements avec des espaces extérieurs. ImportantLes experts redoutent ainsi une homogénéisation des prix dans la région parisienne pour les prochains mois. D’autant plus que les prix dans les communes des petite et grande couronnes montent en flèche depuis la fin du confinement.