En 2019, les Français vont payer plus cher pour leurs différentes protections. Le cabinet Fact and Figures estime à 2 % et 5 % respectivement les hausses attendues pour les contrats auto et habitation. Mais il faudra également compter avec la réforme de l’assurance chômage, dont l’entrée en vigueur est fixée au 1er janvier. Hausses tarifaires prévues sur plusieurs segments L’année prochaine, les assureurs prévoient de relever leurs tarifs, notamment dans le domaine de l’automobile, afin de les ajuster à l’augmentation des coûts engendrée par les nouvelles technologies embarquées, de plus en plus nombreuses dans les véhicules. Ainsi, en 2017, la main-d’œuvre et le prix des pièces de rechange ont crû de 2,7 % et 2,3 %. Une légère majoration des tarifs des mutuelles de santé est également prévue, mais en contrepartie, l’indemnisation des lunettes, ainsi que des prothèses auditives et dentaires passe à 100 %. Important Enfin, la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) devrait être étendue à l’ensemble des garanties de l’assurance de prêt (la garantie décès est jusqu’ici exonérée), entraînant un surcoût mensuel de quelques euros. Changement de règles en matière d’assurance chômage La « Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel » renferme plusieurs mesures qui commenceront à s’appliquer le 1er janvier 2019. Une allocation forfaitaire sera versée aux travailleurs indépendants faisant l’objet d'une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire s’ils respectent certaines conditions de ressources et justifient d’une durée antérieure d’activité au moment de sa cessation. Quant aux salariés démissionnaires, ils sont éligibles à l’allocation chômage dans le cadre d’une reconversion professionnelle et sous réserve d’avoir au minimum 5 années d’ancienneté. Le compte personnel de formation (CPF) subira également des modifications, étant crédité en euros à partir de 2019. Important Les heures déjà accumulées seront converties en euros afin de faciliter le financement de la formation professionnelle des demandeurs d’emploi. Pour rappel, le CPF se substitue au DIF (Droit individuel à la formation), mais le reliquat des heures de DIF non utilisées peut s’ajouter aux heures acquises au titre du CPF jusqu’au 31 décembre 2020, dans la limite de 150 heures.