Considérant le montant d’un crédit immobilier et la durée de remboursement, ce n’est pas un engagement à prendre à la légère. En amont de toute demande de financement, une bonne préparation est essentielle, car en activant certains leviers, des économies importantes sont possibles. Voici la liste des précautions à prendre pour minimiser le coût total de sa dette. Chercher le taux d’intérêt le plus faible Actuellement, les taux d’intérêt moyens des emprunts logement, quelle que soit leur durée, sont toujours proches de seuils historiques. Toutefois, les barèmes des banques peuvent varier sensiblement, et certaines n’hésitent pas à accorder des décotes supplémentaires aux meilleurs dossiers. Il est donc primordial, avant de signer un quelconque contrat, de prendre le temps de comparer plusieurs offres répondant à ses critères. Des outils dédiés entièrement gratuits sont proposés en ligne. Proposer des garanties alternatives à l’hypothèque En contrepartie de l’octroi d’un prêt immobilier, la banque exige une garantie pour être sûre de récupérer son dû. En la matière, l’hypothèque est la plus courante. En cas de défaillance de l’emprunteur, le prêteur peut mettre le bien en vente, et avec l’argent tiré de l’opération, obtenir le remboursement du capital restant dû assorti des intérêts. Toutefois, l’hypothèque est une option onéreuse pour l’emprunteur. Il convient alors, si la banque l’accepte, de recourir à d’autres possibilités comme le privilège de prêteur de deniers, le cautionnement par une personne physique ou par une société spécialisée, ou encore le nantissement. Négocier les frais de dossier En fonction du profil de l’emprunteur, la banque peut consentir une remise sur les frais de dossier. Celle-ci pouvant atteindre 50 % sur une somme généralement comprise entre 500 euros et 1 000 euros, le gain est appréciable. Opter pour une assurance en délégation Outre la garantie emprunteur, la banque impose qu’un crédit immobilier soit couvert par une assurance. Ainsi, en cas de décès, d’invalidité, d’incapacité de travail ou de perte d’emploi par l’emprunteur, le paiement des échéances se poursuit comme prévu. Travaillant en partenariat avec un assureur ou possédant sa propre filiale d’assurance, la banque annexe systématiquement son propre contrat à l’offre de prêt. Toutefois, la loi autorise l’adhésion à une couverture individuelle fournie par un organisme tiers, à condition que les garanties de cette assurance emprunteur en délégation satisfassent aux exigences de la banque. Là encore, la mise en concurrence préalable de plusieurs offres est indispensable.