Les courtiers immobiliers ont observé une légère remontée des taux d’intérêt depuis début novembre, une première après des mois de baisse continue. Pour autant, les conditions d’emprunt restent globalement très attractives. Et les meilleurs profils continuent de bénéficier de décotes non négligeables sur les barèmes standards. Hausses pour les dossiers moins solides, rabais pour les meilleurs profils Important Selon notre directrice de la communication, certains de nos partenaires bancaires ont appliqué des majorations de l’ordre de 0,10 %, voire 0,30 % pour les dossiers jugés les moins solides. Ainsi, ces établissements proposent actuellement 1,40 % et 1,60 % respectivement sur 15 ans et 20 ans. Pour un crédit sur 25 ans, la moyenne se situe à 1,83 %. Notre porte-parole tient néanmoins à tempérer, estimant que : « Il ne s’agit pas d’une tendance durable, mais d’un ajustement de la politique des banques à l’approche de la fin d’année, puisqu’elles ont atteint leurs objectifs de production de crédit ». Important Par ailleurs, les emprunteurs qui disposent de revenus élevés et d’un apport personnel conséquent se voient encore accorder des prêts à des taux variant de 1 % sur 15 ans et 1,40 % pour les plus longs (jusqu’à 25 ans). Il n’est pas rare que des rabais de 0,50 % soient consentis par les banques pour conquérir des clients à fort potentiel qui s’avèreront rentables sur la durée. Période encore propice pour les candidats à l’achat d’un premier logement D’après les professionnels du marché, la période est encore propice pour les ménages qui envisagent d’acheter pour la première fois un logement. Ils les encouragent d’ailleurs à lancer leur demander de prêt immobilier au plus tôt afin de pouvoir prétendre au prêt à taux zéro. Pour rappel, ce dispositif public d’aide permet aux primo-accédants sous condition de ressources d’obtenir une participation de l’État à hauteur de 40 % ou 20 % du coût de l’opération. C’est un moyen d’optimiser leur financement, même si le crédit est très bon marché. Mais les prêteurs vont bientôt cesser de prendre ces dossiers en charge afin d’être certains de pouvoir émettre leurs offres avant le 31 décembre. Enfin, les acquéreurs qui attendent 2019 pour se lancer risquent d’être fortement désavantagés. Outre le recentrage du PTZ, ils pourraient payer plus cher pour l’indispensable assurance couvrant l’emprunt, sans compter la probable hausse des taux.