L’assurance est exigée de tout souscripteur d’un crédit immobilier afin de protéger les deux parties contre toute défaillance de l’emprunteur due au décès, à l’invalidité, à l’incapacité de travail ou à la perte d’emploi. La prime varie en fonction de multiples facteurs, mais certains, liés notamment à l’état de santé de l’emprunteur peuvent entraîner une majoration ou une exclusion de garantie. L’âge L’assureur tient compte de l’âge de l’emprunteur au moment de sa demande. Avant 65 ans, la plupart des compagnies prennent en charge le décès, la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) et l’invalidité permanente totale ou partielle. Mais au-delà, certaines garanties peuvent être exclues, ou faire l’objet d’une surprime. En outre, un âge limite de couverture est fixé, ce qui impose à l’assuré de solder son prêt au plus tard à cette date, la banque ne pouvant courir le risque de perdre le capital restant dû, faute de protection de son client. Les maladies graves ou chroniques Pour décider ou non d’accorder une assurance emprunt, puis déterminer les modalités de la prise en charge (garanties, délai de carence, franchise, tarif, etc.), l’assureur se base sur les réponses au questionnaire de santé éventuellement complétées par les résultats d’examens médicaux. Si l’assuré souffre de pathologies telles que le diabète ou l’hypertension artérielle, la cotisation est systématiquement majorée. Dans le cas de maladies dites « non objectivables » (dépression, burn-out et autres pathologies psychiatriques, mais aussi douleurs dorsales…), les compagnies refusent généralement leur couverture. L’emprunteur doit alors contacter un organisme proposant des garanties spécifiques MNO. L’excès de poids Le surpoids est également considéré comme un facteur de risque, car susceptible de provoquer certaines maladies. En fonction de la gravité de la situation (simple surpoids, obésité modérée, sévère ou morbide), l’assureur décide d’une surprime ou d’une exclusion de garantie. Là encore, l’emprunteur a intérêt à faire jouer la concurrence, les conditions des différentes compagnies pouvant être plus ou moins souples. Le tabagisme Comme l’excès de poids, le tabagisme représente un facteur aggravant, que l’assuré fume régulièrement ou occasionnellement. La comparaison de plusieurs offres s’impose pour bénéficier d’une couverture adaptée au meilleur tarif. Enfin, après deux ans sans fumer, il est possible de renégocier son contrat pour faire disparaître la surprime.