Le nombre de dossiers enregistrés par les commissions de surendettement de la Banque de France a baissé de 6,7 % depuis le début de l’année 2015 en comparaison avec la même période l’année dernière. Baisse du nombre de dossiers de surendettement La Banque de France a publié ses chiffres relatifs au surendettement pour les sept premiers mois de l’année. Au total, les commissions de surendettement ont été saisies 133 486 fois, alors qu’en 2014, entre janvier et juillet 2014, le nombre de demandes traitées s’élevait à 143 133. En un an, les dossiers ont donc reculé de 6,7 %. Au cours de la même période, les demandes jugées « recevables » par les commissions ont également diminué de 3,4 %. Parmi elles, 51,74 % ont fait l’objet d’un réaménagement de dettes, qui consiste à établir un plan conventionnel de redressement formalisé ensuite par un accord entre débiteur et créancier pour un report de la dette, un rééchelonnement du paiement ou une réduction du taux d’intérêt. Dans d’autres cas, la procédure de surendettement aboutit à un « rétablissement personnel », qui implique la liquidation des actifs de la personne surendettée afin de solder la dette. Le dispositif a progressé de +1,4 % depuis début 2015. Par ailleurs, en cas de difficultés financières importantes, les experts recommandent aux ménages d’effectuer une simulation rachat de crédit afin d’éviter le surendettement. Retour des dettes immobilières dans les dossiers de surendettement Autre signe positif, en mars 2015, le nombre des personnes en cours de désendettement était de 831 107. Cette expression désigne les demandeurs ayant déjà bénéficié de mesures visant à remédier à leur situation de surendettement, ou qui sont en passe d’en profiter. Les personnes célibataires constituent le « gros du lot » (65 %), avec une majorité de locataires (77 %). Si l’on s’intéresse au niveau d’endettement sur l’ensemble des dossiers traités au premier trimestre 2015, il était de 41 000 euros. Les dettes financières représentent la plus grosse part, à 79,4 %. Le reste se compose essentiellement de dettes immobilières. Alors qu’en 2011, ces dernières n’étaient présentes que dans 8,7 % des dossiers soumis, sur les trois premiers mois de 2015, elles sont intégrées à 12,9 % des demandes. En outre, leur poids augmente, puisqu’en moyenne entre janvier et mars 2015, l’encours moyen de dette immobilière atteignait 107 400 euros.