La promesse gouvernementale de favoriser l’accès des ménages modestes aux véhicules électriques à travers la mise en place d’un système de leasing social a du plomb dans l’aile. Il s’agit de leur offrir l’opportunité de devenir propriétaire d’un modèle plus propre pour 100 euros par an. Allant dans le sens de décarbonisation du parc automobile souhaité par l’exécutif, ce dispositif se heurte à diverses embûches, comme le coût et l’origine du véhicule. Une enveloppe de 30 millions d’euros Même si ce dispositif est évoqué dans le projet de budget 2023, les modalités d’application restent encore floues. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, A reconnu devant la commission Développement durable de l’Assemblée nationale qu’« il n’a pas encore été élaboré, mais fera l’objet d’un décret d’ici la fin de l’année ». Le démarrage se fera de manière progressive avec une phase préliminaire d’expérimentation dans certaines localités ciblées. Selon une source ministérielle citée par Les Échos, le budget prévu pour le déploiement de cette mesure s’élèverait à 30 millions d’euros, bien loin de la somme faramineuse allouée au bonus écologique. Un versement initial trop coûteux Le défi pour l’exécutif est de trouver la meilleure méthode de monter ce plan sans faire trop de dépenses. Malgré de longs pourparlers avec les constructeurs automobiles, les établissements de crédit et les autres professionnels du secteur, aucun consensus n’a été trouvé. ImportantSi le loyer mensuel d’une centaine d’euros à payer durant quatre ans est envisageable pour certains modèles, c’est l’apport initial qui pose problème. Il avoisine les 2 000 euros en incluant le bonus écologique. Ce qui revient trop cher par rapport à ce que Bercy a prévu au départ. Différentes pistes seraient étudiées pour faire baisser le coût, comme garantir la valeur résiduelle du véhicule ou réviser à la hausse la prime à la conversion (jusqu’à 3 000 euros sous conditions de ressources). Autre casse-tête, cette mesure risque de favoriser les voitures fabriquées à l’étranger beaucoup plus abordables. Ce qui irait à l’encontre de la volonté du gouvernement de privilégier le « made in France ». Souscrire un prêt auto constitue aussi une autre option pour pouvoir s’offrir un véhicule électrique. Pensez à utiliser notre comparateur d'assurance voiture électrique pour roulez sereinement.