À la fin du mois de février dernier, l’émission télévisée « Sept à Huit » a diffusé un reportage sur les conséquences dévastatrices de la crise économique auprès des travailleurs. Marc, un ancien maître d’hôtel, y raconte son parcours de vie, des plus beaux palaces à la pauvreté. Il fait partie des victimes de la pandémie qui ont été ruinées financièrement et moralement. Des paillettes aux dettes énormes De nombreux salariés français se sont retrouvés dans une situation de détresse financière importante après la perte de leur emploi due à la crise sanitaire. C’est le cas de Marc qui a travaillé pendant vingt ans dans de prestigieux hôtels entre Cannes et Monaco. Il y a encore un an, ce quinquagénaire évoluait dans le luxe et proposait ses services aux hommes les plus riches du monde. N’étant pas salarié, il arrivait quand même à gagner jusqu’à 4 000 euros. Les bonnes affaires ne manquaient pas et il pouvait toucher jusqu’à 1 312 euros pour une mission de trois jours. ImportantMais tout a basculé avec l’épidémie, tant au niveau de sa carrière professionnelle que de sa vie personnelle. Marc s’est retrouvé au chômage et les portes des palaces lui ont été fermées. Aujourd’hui, il doit faire face à 30 000 euros de dettes. Il s’est enlisé dans un cercle vicieux puisqu’il était dans l’obligation de souscrire un crédit pour pouvoir les rembourser. Une situation très précaire alors qu’il ne perçoit que 555 euros de RSA et vit des fins de mois difficiles. Pour survivre, il n’a d’autre solution que de se tourner vers les associations. Il sera bientôt sans logement faute de pouvoir payer le loyer de sa résidence actuelle. L’espoir malgré tout Fort heureusement pour le quinquagénaire, son fils mécanicien de 20 ans lui est venu en aide comme il le pouvait en apportant des courses ou autre. Marc n’a pas perdu espoir et a tenté de trouver des solutions pour s’en sortir jusqu’au déconfinement. À la recherche d’un travail, il a écumé les sites de petites annonces. Si un recruteur semblait avoir répondu favorablement, il s’avérait que l’offre était une arnaque. D’autres employés se sont également retrouvés dans la pauvreté à cause de la crise. Deux autres victimes ont raconté leur parcours devant les caméras de TF1. Séverine qui est boulangère a dû élire domicile dans son arrière-boutique faute de pouvoir payer son loyer. Quant à Delphine, sa salle de sport risque la faillite. Heureusement, elle a pu trouver un emploi lui permettant de sortir la tête de l’eau après des mois difficiles.