Le parc immobilier français compte encore des millions de logements insalubres, avec des performances énergétiques médiocres. Affublés de l’appellation « passoires thermiques », ces bâtiments constituent un véritable obstacle à la transition énergétique. Pour essayer d’en venir à bout et de motiver les occupants de ces logements à opérer des travaux de réhabilitation, le gouvernement tente une nouvelle approche.
Le gouvernement a identifié une des causes faisant que les occupants de passoires thermiques sont réticents à lancer des travaux de rénovation énergétique. Outre le coût élevé de l’opération, le manque d’informations sur le sujet représente le véritable frein.
ImportantDans la grande majorité des cas, les propriétaires de ces logements à faible score DPE (Diagnostic de performance énergétique) ignorent les aides auxquelles ils peuvent prétendre, sachant que le coût d’une remise aux normes s’élève en moyenne à 38 000 euros. Évidemment, les ménages modestes n’ont pas les moyens d’assumer à eux seuls une telle charge.
De plus, rares sont les occupants à connaître en détail les travaux à entreprendre et à savoir à quel type de professionnels ils doivent s’adresser.
Pour pallier ce problème, le gouvernement propose un service d’accompagnement, avec le concours d’un professionnel. Ce dernier peut venir du service public ou bien être issu du secteur privé. Son assistance est imposée dès lors que le coût du projet de réhabilitation dépasse les 5 000 euros.
Son rôle consistera à :
Pour information, les personnes âgées sont les plus mal-logées, sachant que 62 % des occupants des passoires thermiques ont atteint ou dépassé la soixantaine.
Outre l’attribution d’un accompagnateur, pour motiver les occupants à lancer la rénovation, les membres du Parlement suggèrent d’interdire à la location les résidences avec un score F ou G (4,8 millions de résidences), et ce, dès 2028.
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