L’enjeu est à la fois écologique et économique, raison pour laquelle le gouvernement fait de la transition énergétique, et plus particulièrement de la chasse aux passoires thermiques, un objectif prioritaire. L’année 2020 a accouché d’un bilan satisfaisant, mais les efforts doivent se poursuivre puisque l’Hexagone compte toujours des millions de logements présentant un mauvais score au diagnostic de performance énergétique (DPE). Le flou règne toujours sur les dispositifs d’aide Le gouvernement a mis en place différents dispositifs visant à inciter les propriétaires de passoires thermiques à entreprendre des travaux de rénovation. Problème : les ménages ciblés ont encore du mal à comprendre le fonctionnement de ces dispositifs et ne savent même pas à quel type d’aides ils peuvent prétendre. Important Ce manque d’informations est le principal obstacle à la rénovation énergétique voulue par le gouvernement. Dans le flou, les ménages n’osent pas se lancer dans des travaux, sachant que pour mettre aux normes l’isolation d’une résidence, ou du moins obtenir un score acceptable au DPE, il faut débourser entre 17 000 et 32 000 euros. Le choix est pourtant vaste Un large éventail de dispositifs sont pourtant accessibles aux occupants de logements mal isolés, les plus connus étant MaPrimeRenov et l’éco prêt à taux zéro (éco-PTZ). Le premier est tout récent puisqu’il est disponible seulement depuis le début de cette année. Il s’agit en réalité de la fusion des dispositifs CITE (crédit d’impôt pour la transition énergétique) et « Habiter Mieux Agilité ». La condition pour en bénéficier est de présenter des travaux dont l’impact environnemental est significatif (réduction d’émissions de gaz à effet de serre, par exemple). Quant au second, il existe depuis plusieurs années et a déjà fait ses preuves. Le gouvernement a décidé de proposer encore pour cette année ce prêt à zéro intérêt pour faciliter le financement des projets. L’avenir nous dira si le dispositif tirera sa révérence d’ici fin décembre ou s’il sera, une énième fois, reconduit. Le gouvernement n’est pas le seul à fournir un coup de main aux propriétaires et locataires souhaitant améliorer le confort de leur habitation. Les aides peuvent également provenir du secteur privé, à l’image de la prime « énergie » que les particuliers obtiennent auprès d’un fournisseur d’électricité ou de gaz.