Aujourd’hui, des incertitudes subsistent concernant l’épidémie de Covid-19 en France. Néanmoins, un petit éclaircissement se fait ressentir. Pour l’Exécutif, l’application du pass vaccinal depuis le 24 janvier dernier pourrait améliorer la couverture vaccinale dans le pays. En effet, elle permettrait de persuader des milliers de résistants à se faire administrer des doses de sérum anti-coronavirus. Presque dominant, le variant Omicron du coronavirus circule toujours en France. Preuve de cette propagation, environ 350 000 infections ont été recensées le 22 janvier dernier, en moyenne glissante sur une semaine. Malgré tout, et bien que les scientifiques soient partagés, la baisse des contaminations semble avoir démarré. Dans les hôpitaux, la pression sur les soins d’urgences s’allège en effet doucement. Compte tenu de cet optimisme relatif, le président de la République a planifié la levée des restrictions sanitaires. Dès le 2 février prochain, celles-ci disparaîtront graduellement. Face à cette décision, Didier Pittet, un professeur suisse, estime que pour le moment, aucun relâchement ne devrait être envisagé. Le Conseil Constitutionnel a quasi complètement entériné le dispositif Ce dernier souligne que d’autres variants pourraient surgir après Omicron. Pour autant, reconnaît-il, l’épidémie approche de sa fin. Après la première étape, d’urgence absolue, survient une deuxième, caractérisée par un coronavirus hyperendémique, mais provoquant largement moins de dégâts. Une information intéressante pour les comparateur mutuelle. D’après Didier Pittet : Peu à peu, au fil des injections, des rappels et des infections, des couches successives d'immunité se superposent pour construire une barrière immunitaire, sur le plan individuel et collectif. Didier Pittet En lien avec ce sujet, le Conseil constitutionnel a approuvé le pass vaccinal dans sa quasi-totalité. Le dispositif a ainsi été appliqué depuis le 24 janvier 2022. Au départ, l’Exécutif avait prévu une entrée en vigueur plus tôt. Mais il a dû attendre à cause d’un parcours chaotique dans une certaine manière. Obligatoire pour les plus de 16 ans, la pièce justificative permettra d’accéder aux : Transports interrégionaux aériens, ferroviaires et terrestres ; Restaurants, bars et cafés ; Lieux de loisirs (salles de sport, théâtres, cinémas…) ; Excepté dans les établissements de santé, un test négatif ne suffira plus à l’entrée. Le pass continuera de s’appliquer au moins jusqu’au 31 juillet 2022 Pour plusieurs Français, cette mesure détruit encore plus les libertés que ne l’a fait le pass sanitaire. À défaut d’apaiser leur contestation, le gouvernement peut espérer persuader des milliers d’antivax à se faire vacciner. C’est le meilleur moyen pour éviter les formes graves du Covid-19. En tout cas, le pass vaccinal prend effet alors que le doute sur la crise sanitaire persiste dans une certaine mesure. Sauf prolongation ultérieure, le pass vaccinal restera en vigueur au moins jusqu’à la fin juillet prochain. Un décret sera adopté pour détailler les modalités de son application. Le sésame sera accordé à tout individu justifiant d’un schéma vaccinal complet. Autrement dit, à ceux qui ont reçu une dose de rappel 7 mois après la dernière inoculation au plus tard. À compter du 15 février prochain, ce délai sera réduit à 4 mois.