Les complémentaires santé laissent planer le doute quant à la signature de la nouvelle convention médicale sur la revalorisation de la consultation. Une décision prévue pour le 16 Septembre. Le 16 Septembre prochain sera une date cruciale pour l'Unocam. En effet, à cette date se tiendra la prochaine réunion pour élire le nouveau dirigeant de l'union ainsi que la proclamation de sa décision concernant son adhésion ou non à la convention médicale. Jusque là, l'Unocam se réserve d'apposer sa signature, et reste prudente sur les modalités liées à leur contribution. Toutefois, avec ou sans leur signature la convention entrera en vigueur cet automne. La part de leur prise en charge n'est pas majoritaire. Une décision difficile à prendre pour le nouveau dirigeant L'Union nationale des organismes d'assurance maladie complémentaire est composée de trois compagnies de couverture complémentaire du risque maladie. Son conseil d'administration s'apprête à élire son nouveau représentant, Fabrice Henry, qui remplacera Maurice Ronat à partir du 16 Septembre prochain. La première décision que devra prendre ce nouveau représentant serait de signer ou non la convention de revalorisation de la facture médicale. Compte tenue du fait que cette union était déçue de la précédente convention, elle avance ses exigences avant d'apposer sa signature, bien qu'elle n'y soit pas directement opposée. La prudence se lit au sein de l'Unocam Bien que l'assurance maladie et trois syndicats de médecins libéraux ont déjà signés la convention, l'union de complémentaire santé préfère prendre son temps. En effet, les membres de son conseil choisissent l'aboutissement des négociations concernant les modalités qu'ils ont avancé sur la visibilité de leur participation. La convention médicale en 2011 avait en effet mis en place une rémunération forfaitaire destinée aux patients n'étant pas atteints d'une maladie chronique. Sous forme de prise en charge, cette convention profitait surtout à l'assurance maladie ainsi qu'aux médecins. La contribution des complémentaires santé s'est faite sous la forme d'une taxe parafiscale, invisible pour ceux qui en bénéficient. Une négociation sur la visibilité dans la contribution des complémentaires santé La taxe parafiscale prévue dans la loi de financement s'élève à 150 millions d'euros. La suppression de cette taxe est le principal sujet de négociation de l'Unocam, même si la contrepartie consisterait en une augmentation de sa participation. Le but de la complémentaire santé est donc de remplacer la taxe par un versement direct aux médecins, pour plus de visibilité dans sa participation. En ce sens, l'assurance maladie a suggéré la mise en place d'un nouveau forfait dont le montant varie selon l'âge et l'état du patient. Cette proposition implique un doublement de la contribution des complémentaires d'ici 2019.