Le marché de l’immobilier ancien a connu un redémarrage en trombe à la sortie du confinement. Les agences immobilières étaient prises d’assaut par des citadins en quête d’espace et de verdure. Victime de son succès, le secteur est aujourd’hui en proie à une pénurie de biens disponibles à la vente. Et cette raréfaction de l’offre semble s’accentuer après le confinement dans de nombreuses villes, comme Montpellier, Nantes ou Lyon. Dans l’ensemble, sur les 9 premiers mois de l’année, le niveau de l’offre a baissé de -4 %, et ce, malgré le rebond observé à Paris, selon le rapport d’un professionnel du secteur. À la différence des autres grandes métropoles françaises, la capitale a affiché une croissance de +7 % au cours de cette période. Hausse constante de la demande Le durcissement des conditions de crédit n’a pas freiné la demande, selon le constat des principaux agents immobiliers opérant dans l’Hexagone. Important Et le recentrage du marché sur une clientèle au pouvoir d’achat élevé a alimenté la remontée des prix dans les grandes métropoles et les villes moyennes où la demande suivait une tendance haussière. Il est tout de même nécessaire de préciser que le marché est moins tendu dans les zones rurales. Sur le marché du crédit, la demande ne faiblit pas non plus. La faiblesse des taux incite les futurs acheteurs à concrétiser leurs projets. Les meilleurs dossiers peuvent même bénéficier des taux très attractifs (en dessous de 1 %). En ce qui concerne l’assurance prêt immobilier, il ne sera pas finalement possible de résilier son contrat à tout moment. Il faut attendre la date d’anniversaire du contrat ou la date d’échéance prévue dans celui-ci pour pouvoir changer d’assurance. Baisse de -4 % du stock de biens en vente entre janvier et septembre Le marché immobilier dans l’ancien a enregistré une baisse de -4 % du stock de biens en vente au cours des 9 premiers mois de l’année. Le recul a été plus marqué dans les provinces (-5 % contre -3 % en région francilienne) et contrairement aux autres grandes villes, Paris affiche une croissance de +7 %. Malgré cela, les agences immobilières se veulent optimistes, car les demandes d’estimations se multiplient ces derniers temps. Il ne reste plus qu’à espérer que ces vendeurs potentiels passent à l’acte.