Après l’épisode du confinement, bon nombre de Parisiens ont souhaité s’éloigner de la capitale, sans pour autant partir à des centaines de kilomètres. Située en petite couronne, Rueil-Malmaison apparait aujourd’hui comme un point de chute idéal. Encore faut-il bien choisir son investissement. En effet, la réalité du marché est totalement différente pour l’ancien et pour le neuf. L’ancien rencontre moins en moins de succès Le charme de l’endroit n’arrive plus à empêcher la défection des potentiels acheteurs. Ces derniers, des CSP++ pour la plupart, préfèrent reporter ou abandonner leur projet à cause des incertitudes économiques engendrées par la crise sanitaire. Pourtant, en matière de financement, dans le contexte actuel, cette catégorie de clientèle a plus de chance d’obtenir un prêt, avec une assurance emprunteur raisonnable, au vu du niveau de leurs revenus. ImportantL’hésitation des porteurs de projet les plus aisés se fait ressentir sur le marché de l’ancien à Rueil-Malmaison. D’après les chiffres fournis par les professionnels du secteur, pour un bien ancien disponible, que ce soit un appartement ou une maison, seulement 3 ou 4 acheteurs potentiels se positionnent. Pourtant, juste après le déconfinement, en moyenne, 9 porteurs de projet s’intéressaient à chaque bien mis sur le marché. La demande est en baisse, mais les prix sont en hausse Dans cette commune, la plus grande de la petite couronne, l’immobilier ancien n’est donc pas au mieux de sa forme et la situation dure depuis septembre dernier. Après, les effets de la crise sanitaire sont venus rajouter des difficultés et le marché peine à se relever. Malgré cette relative atonie, le prix continue d’évoluer à la hausse, ce qui amplifie encore plus l’hésitation des aspirants à la propriété. ImportantIl faut savoir qu’au troisième trimestre 2020, le marché de l’ancien a enregistré une progression de prix de l’ordre de +4,2 %. Aujourd’hui, le mètre carré se négocie en moyenne autour de 5 923 euros pour un appartement et de 7 162 euros pour une maison. Pour le neuf, l’histoire est toute autre Les potentiels acheteurs se sont-ils désintéressés de l’ancien pour mieux se positionner sur le neuf ? Tout porte à le croire puisque, dernièrement, le marché du neuf semble avoir le vent en poupe. ImportantLes nouvelles constructions se multiplient, dans le but d’évoluer en parallèle avec la croissance démographique galopante de la commune et ainsi, d’anticiper le futur manque d’offres. Et les acheteurs sont au rendez-vous, conscients qu’un investissement dans l’immobilier neuf les dispense d’un nombre important de contraintes, comme la mise aux normes ou bien les travaux de rénovation par exemple.