Ce nouvel épisode de confinement n’augurait pas grand-chose de bon pour les diverses activités professionnelles, mais après une semaine d’arrêt, il apparait que certains secteurs sont beaucoup plus résilients que d’autres. Parmi les plus forts se trouve l’immobilier de prestige pour qui le confinement n’a pas encore causé de dégâts, ou si très peu. Une grande motivation chez les acheteurs À la sortie du premier confinement, nombreux sont ceux qui ont fait part de leur volonté de changer de logement, un souhait partagé par toutes les catégories sociales. Pour la majorité des ménages modestes et ceux de la classe moyenne, ce projet parait utopique. Les raisons évoquées sont la hausse des prix et le durcissement des conditions de financement. En revanche, pour les plus riches dont le terrain de jeu est plutôt l’immobilier de luxe, beaucoup de projets se sont concrétisés. En effet, en ce qui concerne le financement, en ces temps de crise, cette catégorie de clients est choyée par les organismes de crédit. Contrairement aux ménages modestes, les aspirants à la propriété de luxe ne se heurtent pas aux problèmes liés à l’assurance de prêt immobilier ou au dépassement du taux d’usure. De plus, les professionnels de l’immobilier, à savoir les agents et les courtiers, ont cette fois plus de liberté dans l’accomplissement de leur tâche ; le gouvernement ayant écarté l’idée d’un reconfinement total. L’immobilier de luxe ne connait pas la crise Avec des moyens plus conséquents, les acheteurs de biens de prestige sont souvent à la recherche d’une résidence secondaire, en périphérie des villes avec, dans l’idéal, un extérieur vaste et verdoyant. En d’autres termes, un endroit qui permet de passer le confinement dans des conditions beaucoup plus agréables. Sinon, ils trouvent aussi dans ce type d’acquisition un moyen de sécuriser leurs avoirs et d’étoffer leur patrimoine, l’avenir étant désormais pavé d’incertitudes. ImportantDans cet esprit, certains particuliers fortunés n’hésitent pas à acquérir des biens à plusieurs millions, comme cet acheteur qui a dépensé 3 millions d’euros pour une propriété à Deauville, une villa de 300 m² et un espace extérieur qui s’étend sur 400 m². Une autre acquisition encore plus spectaculaire, surtout au vu du contexte économique actuel, une propriété parisienne a trouvé preneur pour 15 millions d’euros.