La pandémie du Covid-19 n’inquiète pas seulement les Français sur le plan sanitaire, mais également pour leur avenir professionnel et leurs revenus. Selon une étude récemment publiée par Glassdoor, près d’une personne sur quatre craint de perdre son emploi ou de ne pas retrouver le même niveau d’activité. 39 % de salariés craignent de perdre leur emploi Censuswide a réalisé pour le compte de la plateforme de recrutement Glassdoor une enquête concernant les craintes des Français dans le contexte de crise actuel. Selon ses auteurs, 39 % des employés de bureau interrogés à travers le pays redoutent un chômage partiel ou total. Depuis la mise en place des mesures de confinement, des milliers d’entreprises ont en effet dû fermer et se séparer de tout ou partie de leur personnel. D’autres continuent à fonctionner, mais au ralenti, et ont du mal à faire face à toutes leurs charges. Pour toutes, le flou demeure quant à la réelle reprise de l’activité et à l’impact de la crise sur leurs résultats pour 2020. Les derniers chiffres communiqués par la ministre du Travail montrent que 586 000 entreprises et associations ont demandé le chômage partiel pour un total de 6,3 millions d’employés. Les hommes et les jeunes plus inquiets que la moyenne Important Les hommes se montrent plus préoccupés par une éventuelle perte d’emploi ou par une diminution de leurs heures de travail, Synonyme de baisse de revenus. Le communiqué indique ainsi que parmi les femmes ayant participé au sondage, 33 % ont exprimé cette crainte, contre 43 % pour leurs pairs masculins. Autre constat, 50 % des jeunes de 16-24 ans, qui entrent dans la vie active, se disent soucieux pour leur avenir, quand ceux de 55 ans et plus sont plus sereins, puisque seulement 18 % des salariés de cette tranche d’âge craignent de se retrouver sans travail à cause du coronavirus. Des salariés disposés à faire des compromis pour garder leur emploi Pour éviter une période d’inactivité trop longue qui retarderait leurs projets professionnels, les plus jeunes sont disposés à faire des compromis. Important 45 % d’entre eux accepteraient d’être moins payés pour rester en poste, pour une moyenne de 33 %. Parmi les seniors, seuls 29 % des sondés seraient prêts pour un tel sacrifice. L’étude révèle néanmoins que Respectivement 55 % et 59 % des répondants comprendraient que l’entreprise ne leur verse pas de prime et gèle les salaires pour préserver les emplois. L’incertitude pèse en effet sur le marché de l’emploi à travers le pays. Pour les particuliers qui ont souscrit la garantie perte d’emploi dans le cadre de l’assurance de prêt immobilier, la compagnie prend le remboursement en charge pendant une certaine période en cas de licenciement. En revanche, le chômage partiel n’est pas inclus dans cette couverture.