Un cas de force majeure a obligé les Français à rester chez eux et les employeurs à recourir au télétravail pour que l’activité professionnelle puisse se poursuivre. Si au début il s’agissait d’une contrainte, le travail à domicile commence à séduire de plus en plus de Français, les amenant même à envisager un déménagement, vers un cadre plus accueillant. Habiter près du lieu de travail ne serait plus un critère prépondérant À condition, bien évidemment, que les patrons acceptent de maintenir le système de télétravail même lorsque celui-ci ne sera plus obligatoire, les Français ne seraient pas contre le fait de continuer à travailler depuis leur domicile. Ils peuvent même aller plus loin et changer de cadre de vie. L’entassement dans les villes et dans les appartements de moindre surface est motivé par la proximité du lieu de travail. Bien malgré eux, alors qu’ils ont la possibilité d’acquérir une maison individuelle avec un jardin en province, nombreux travailleurs doivent se contenter d’un appartement exigu et cher en ville, parce que celui-ci a l’avantage de se trouver à quelques minutes du bureau. Important Avec le télétravail, le problème ne se poserait plus. En vendant un deux-pièces parisien, le travailleur pourrait se positionner sur une maison en périphérie, voire en province. Grâce à un prêt relais, il lui sera possible d’acheter une maison en cours de rénovation. Les disparités entre les prix à Paris et ceux pratiqués en province font que l’opération sera toujours profitable, même si le taux d’emprunt remontait, ou bien si l’assurance emprunteur venait à être plus conséquente. Le télétravail : le mode de travail du futur ? Les technologies de communication et d’échange de données étant en constante évolution, et sous réserve que les employeurs y trouvent leur compte, le télétravail a de l’avenir dans le monde professionnel. Les conséquences d’une telle révolution se feraient alors ressentir dans tous les domaines. En ce qui concerne l’immobilier, il ne serait pas fou de penser que l’exode se fasse en sens inverse et que les campagnes soient prises d’assaut par les acheteurs. Dans les grandes villes, cela se traduirait par une population beaucoup moins dense ainsi qu’un marché de l’immobilier moins tendu.