Avec l’annonce du prochain déconfinement à partir du 11 mai prochain, les acteurs du secteur bancaire et les organismes de prêt commencent à rouvrir les vannes du crédit immobilier. Cette reprise est néanmoins conditionnée, car la conjoncture économique incertaine, mais aussi les contraintes du déconfinement, impose un contexte tout à fait particulier. 70 % des banques prêtes à octroyer de nouveaux prêts immobiliers Les futurs acheteurs pourront de nouveau chercher leur prochain logement et comparer les offres d’assurance de prêt immobilier les plus avantageuses, car plus des deux tiers des banques se sont prononcées en faveur d’une relance des crédits. Important Ce chiffre communiqué par un professionnel du secteur est encourageant, mais les emprunteurs devront faire preuve de patience, car les contraintes liées à la lutte contre le Covid-19, comme le télétravail, imposent un délai jusqu’à trois semaines pour le traitement d’un dossier. Habituellement, il faut environ une semaine pour obtenir une réponse. Pour l’heure, les établissements de crédit hésitent encore sur le mode de calcul à utiliser pour déterminer le montant maximum pouvant être accordé à l’emprunteur. En effet, les personnes soumises au régime du chômage partiel ne perçoivent pas la totalité de leur salaire, mais seulement 84 % de la somme fixée dans le contrat de travail. Ainsi, dans le cas où ce pourcentage était retenu comme base de calcul, les demandeurs risquent de voir leur capacité d’emprunt fortement amoindrie. Un taux de crédit en hausse Important Au cours du mois d’avril, en plein confinement, plusieurs établissements bancaires ont décidé de relever leurs taux de crédit, lesquels ont bondi de +0,2 point en moyenne. Les profils les plus fragiles ont encore moins de chance, avec une hausse qui peut atteindre 0,7 point dans certaines banques. Les établissements concernés justifient ces augmentations par le contexte économique incertain qui accroît le risque d’insolvabilité des emprunteurs. Du côté de la Banque centrale européenne pourtant, le ton se veut plus rassurant en maintenant son taux directeur à un niveau plancher. Mais l’incertitude actuelle, conjuguée aux dernières recommandations de la BCE qui demandent aux banques de renforcer le contrôle de la capacité d’emprunt des clients et d’éviter les prêts à très long terme (plus de 25 ans), a changé la politique interne de plusieurs établissements.