Une nouvelle loi concernant la construction immobilière a été promulguée. Les textes présentent les nouvelles normes applicables aux bâtiments à venir et aux logements vendus en cours d’achèvement. Soucieux de donner plus de confort aux futurs occupants, le gouvernement impose donc de nouvelles règles aux constructeurs. Ainsi, le bien livré devra par exemple être modulable et évolutif. Penser à faciliter les travaux de réaménagement futurs Les nouvelles normes de construction entrent dans le cadre de la loi ELAN. Comme il s’agit de nouvelle construction, les logements anciens ainsi que les travaux de rénovation ne sont pas concernés. Les logements neufs, vendus sur plan, présentent comme principal avantage le fait de donner la possibilité aux acquéreurs de choisir l’agencement de leur futur logement. Mais dans la majorité des cas, les propriétaires ne tiennent compte que de leurs besoins immédiats, sans forcément penser aux réaménagements qu’ils devront faire plus tard. Or, lorsque l’aspirant à la propriété lance son projet, contracte un prêt et négocie l’assurance immobilier, il n'anticipe pas les aléas de sa vie future et les changements que ceux-ci impliquent sur sa résidence. Ainsi, lors de l’achat, le célibataire n’a pas nécessairement le réflexe de construire des chambres d’enfants. Le jeune ne pense pas toujours à ses vieux jours et prévoit rarement des facilités d’accès aux étages… Les exemples sont nombreux puisqu’en effet, les lieux de vie sont appelés à évoluer en même temps que leurs occupants. Concrètement, que dit cette nouvelle loi ? Pour les constructeurs, l'enjeu est désormais de poser les bases afin de rendre les travaux ultérieurs les plus simples possible. En d’autres termes, il s’agit par exemple de permettre d’abattre un mur à l’intérieur (de séparation donc) sans porter atteinte à la structure du bâtiment. Ou encore, lorsque les propriétaires décideront de revoir l’agencement de la cuisine ou de la salle de bain, ils n’auront pas à toucher au plus gros de la plomberie – une opération qui coûte souvent cher. Le gouvernement pense également aux personnes souffrant d’un handicap ou présentant une mobilité réduite. Ainsi, il exige la mise en place d’un ascenseur pour tous les immeubles comportant plus de trois étages. Cette mesure concerne surtout les logements collectifs.