La période actuelle est remplie d’incertitudes. Le secteur de l’immobilier fait partie de ceux qui pâtissent le plus de cette situation trouble. Aussi bien les vendeurs que les acheteurs n’ont aucune idée de la meilleure conduite à tenir. Les divergences d’opinions quant aux bonnes attitudes à adopter concernent également les différents professionnels de l’immobilier. Ceux qui ont projeté de vendre n’ont pas intérêt à repousser Plus que jamais, il est aujourd’hui compliqué de prédire le comportement du marché immobilier, les périodes de confinement et de déconfinement ayant l’air de vouloir se succéder. En clair, il est encore impossible d’anticiper la fin de la crise. Cela rend le choix difficile pour les propriétaires qui hésitent entre vendre leur bien maintenant ou attendre un retour à la normale de la situation. En dépit de la crise, la hausse des prix de l’immobilier a continué sur sa lancée. Il apparait donc peu probable, malgré les incertitudes qui prédominent à l’heure actuelle, que la courbe s’inverse. Important Toutefois, de l’avis de nombreux spécialistes, celui qui a prévu de vendre son logement n’a pas grand intérêt à repousser indéfiniment son projet dans le but d’obtenir un meilleur prix. En effet, la période actuelle semble la plus propice à la vente du fait de l’importance de la demande. Cette dernière pourrait faiblir à la longue, lorsque les impacts de la crise économique se feront ressentir sur le pouvoir d’achat des ménages. La période est d’autant plus idéale si le projet du vendeur est de souscrire un prêt relais. Avec les taux qui se maintiennent à des niveaux exceptionnels, les conditions de financement restent intéressantes. Qu’en est-il des acheteurs ? Ils ont été à l’origine du rebond spectaculaire du marché de l’immobilier à la sortie du premier confinement. Mais à l’heure du reconfinement, les acheteurs sont-ils encore aussi enthousiastes ? La volonté est toujours présente malgré le fait que la baisse de prix escomptée n’ait pas eu lieu. Les porteurs de projet restent à l’affut des opportunités, que ce soit dans le cadre d’un changement de résidence principale ou d’un investissement locatif. Mais outre le fait de trouver un logement conforme à leurs attentes, les potentiels acquéreurs se heurtent à l’attitude prudente des banques et au durcissement des conditions d’octroi de financement. Les organismes prêteurs scrutent davantage la situation des prétendants au crédit et se montrent même attentifs à l’évolution de l’activité professionnelle du demandeur. Si l’emploi de ce dernier présente un avenir critique, la banque exigera une prime d’assurance prêt immobilier plus conséquente. Celle-ci vient alors alourdir le TAEG du crédit, lequel va dépasser le taux d’usure et empêcher l’obtention du crédit.