Les chiffres publiés par un professionnel du crédit immobilier ont montré que le nombre de primo-accédants ayant finalisé leurs projets d’achat ont augmenté au cours du mois de juillet 2020. Ces derniers représentent 68 % des clients ayant eu recours à son service pour trouver du financement pour leurs achats immobiliers. Selon cet expert, la motivation des primo-accédants s’explique par la faiblesse des taux d’emprunt sur le marché. Par rapport au mois de juin, le montant moyen du crédit souscrit a progressé de 2 400 euros (231 100 euros contre 228 700 euros) sur une durée de 281 mois. En ce qui concerne le taux d’effort, ceci est passé de 5,63 années de revenus à 5,59 années en un mois. Les conditions d’accès au crédit se durcissent pour les primo-accédants Malgré une légère hausse au mois de juillet, il faut dire que les taux d’intérêt immobiliers restent toujours attractifs pour les acquéreurs potentiels. La moyenne se situe à 1,29 % (contre 1,25 % en juin). Important Pour les primo-accédants, la moyenne s’établit à 1,34 % sur 20 ans et 1,60 % sur 25 ans. D’autre part, il est devenu plus compliqué de trouver un financement pour son premier achat immobilier sans disposer d’un apport personnel représentant 10 %, voire plus, du montant total du crédit. Les candidats à la propriété aux revenus modestes sont alors contraints de souscrire un prêt sur une durée plus longue. Ceci entraîne une augmentation des frais, notamment le coût de l’assurance de prêt immobilier, et éventuellement un dépassement du taux d’usure. Les biens immobiliers ayant plus de cinq ans intéressent les acheteurs La plupart des achats immobiliers recensés au cours du mois de juillet concernent les biens ayant plus de cinq ans. Plus de 80 % des accédants (83,3 % pour les primo-accédants et 89,2 % pour les autres catégories) ont choisi d’acquérir ce type de logement. À noter que le montant moyen du crédit a enregistré une hausse de 13 500 euros en un mois pour les investisseurs immobiliers et les autres profils d’accédants. Ceci est passé de 357 600 à 371 400 euros sur une durée de 20 ans ou un peu plus (265 mois). L’effort consenti est également passé de 6,5 (au mois de juin) à 6,43 années de revenus.