Finalement, la remontée du taux immobilier ne sera pas pour maintenant. Mais les incertitudes liées au contexte économique actuel devraient convaincre les candidats à l’accession à concrétiser au plus vite leur projet immobilier. De plus, en poussant un peu dans les négociations, ils peuvent obtenir des conditions encore plus intéressantes et faire des économies sur leur emprunt. Les organismes de crédit se montrent ouverts aux discussions Depuis le déconfinement, les banques se montrent beaucoup plus sélectives vis-à-vis des candidats à l’emprunt, donnant la priorité aux meilleurs profils. Malgré le durcissement des conditions de financement et en dépit des légères hausses constatées en avril et en mai, les taux demeurent toujours attractifs. Ils varient sensiblement d’un établissement à un autre, mais en moyenne, ils se situent entre : 1,10 % et 1,35 % sur 15 ans ; 1,30 % et 1,50 % sur 20 ans ; 1,65 % et 1,75 % sur 25 ans. Selon un professionnel du secteur, en se montrant persuasif dans les négociations, le porteur de projet peut encore baisser ses taux de 40 points de base. Avec une délégation d’assurance lui donnant accès à une garantie d’assurance emprunteur à moindre coût, l’économie réalisée par le candidat à l’acquisition peut être particulièrement intéressante. Même si elles se montrent beaucoup plus sélectives, les banques ne sont pas, pour autant, fermées à toute discussion. L’urgence est aujourd’hui de renflouer les caisses après les deux mois délicats et cela passe, nécessairement, par la conclusion de nouveaux contrats de prêts. Une reprise qui tombe un peu au mauvais moment Selon l’adage, « le hasard fait bien les choses ». Pas toujours, apparemment. En effet, cette période de reprise coïncide avec les vacances d’été, ce qui complique un peu la tâche aux emprunteurs. Il faut effectivement savoir que bon nombre de banquiers ont de nouveau mis en suspens leur activité pour partir en vacances, après une reprise bien chargée, rythmée notamment par la distribution des prêts garantis par l’État (PGE). Ceci a pour conséquence de retarder encore plus certains projets et, de manière plus globale, de stopper le marché du crédit immobilier dans son élan.