Quel rapport entre un mal qui touche environ 25 % des Français et l’accession à la propriété immobilière ? Le lien existe et il est même plus pertinent que ce que la majorité pourrait croire. Ce lien, c’est l’assurance emprunteur. Le mal de dos peut, en effet, donner lieu à une assurance beaucoup plus chère pour le porteur de projet. Une raison supplémentaire de bien prendre soin de son dos Dire qu’un projet immobilier est tombé à l’eau à cause d’un mal de dos peut prêter à sourire, mais l’affirmation n’en est pas moins pertinente pour autant. En effet, d’après une étude récente, environ un quart des Français souffrent d’un mal de dos. Hernie discale ou sciatique, les patients atteints de ces pathologies les contractent, le plus souvent, sur leur lieu de travail, notamment ceux qui passent de nombreuses heures en position assise. Non seulement la lombalgie coûte cher pour la Caisse d’assurance maladie, mais en plus la personne victime de ce trouble peut être confrontée à un problème de toute autre nature, surtout si elle envisage de se lancer dans un investissement immobilier. En effet, pour la constitution de son dossier de demande de prêt, elle est dans l’obligation d’informer sa banque de la pathologie dont elle souffre. Important À ce moment-là, elle a de fortes chances de se voir appliquer une surprime exorbitante pour son assurance emprunteur. Le plus gros risque est que, une fois l’assurance incorporée au taux brut, le taux effectif dépasse le taux d’usure. Il se peut également que le coût élevé de l’assurance ramène le taux d’endettement de l’emprunteur au-dessus de 33 %. Dans les deux cas, l’établissement bancaire est dans l’obligation de refuser le financement. Faire jouer la concurrence La meilleure solution qui s’offre au porteur de projet est de se tourner vers la délégation d’assurance. Important Il est de notoriété publique que les primes demandées par les banques dans le cadre d’un contrat groupe (prêt + assurance) sont beaucoup plus élevées que ceux d’une assurance individuelle. En optant pour un assureur externe, l’emprunteur a plus de chances de ne pas dépasser le taux d’usure, mais surtout de réaliser des économies significatives sur le coût de son crédit.