Immobilier : à Paris, le prix moyen du mètre carré recule légèrement pour s’établir à 11 950 euros

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 19 août 2020 .
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Publié le mercredi 19 août 2020 10:46 par la Rédaction Meilleurtaux

Une société spécialisée dans le big data et l’IA a publié une étude basée sur l’analyse de plus de 45 000 annonces sur les principales plateformes immobilières au cours des 7 premiers mois 2020. Selon les résultats de cette étude, le prix moyen du mètre carré sur Paris s’établit à 11 950 euros au mois de juillet. Comparé au prix observé au début de l’année (12 000 euros le mètre carré), celui-ci a enregistré une baisse de -0,4 % entre janvier et juillet.

La dernière note de conjoncture des notaires met également en avant un ralentissement de l’augmentation des prix et une légère contraction du volume des transactions. Néanmoins, les professionnels de l’immobilier soulignent la résilience du marché malgré l’impact de la crise sanitaire sur la vie économique et sociale (hausse du taux de chômage).

Confirmation dans les prochains mois

Pour le directeur France de PriceHubble, la société à l’origine de cette étude,

Il s’agit d’une situation inédite.

Il précise toutefois que

Ce recul des prix pourrait être confirmé dans les prochains mois.

Il faut ainsi attendre les chiffres publiés par les notaires et les réseaux immobiliers cet automne.

De leur côté, les professionnels soutiennent que les prix de l’immobilier affichent une tendance haussière entre les mois de janvier et de juillet 2020, du fait de l’insuffisance de l’offre par rapport à la demande. Ceci concerne toutes les autres grandes villes françaises à l’exception de Paris, si l’on se réfère à l’étude de PriceHubble. La progression a été plus marquée pour Lyon (+12,02 %), Strasbourg (+11,42 %) et Lille (+11,06 %).

Pour sa part, la FNAIM explique cette baisse des prix dans la capitale par l’accès plus difficile au crédit, en particulier pour les primo-accédants et les ménages aux revenus modestes. Depuis le début de l’année, ces derniers font souvent face aux refus des banques, d’autant plus qu’ils sont obligés de souscrire une assurance emprunt immobilier plus coûteuse entraînant une augmentation significative du TAEG.

Les prix pourraient fléchir dans les mois à venir

ImportantCertains experts immobiliers anticipent un fléchissement des prix dans les prochains mois.

La faiblesse des taux appliqués par les organismes de crédit ne pourra pas faire contrepoids à la baisse de la capacité d’emprunt des ménages, durement impactée par les effets de la crise sanitaire sur l’économie.