Après plusieurs années, le dossier des ventes abusives de contrats d’assurance emprunteur au Royaume-Uni devrait approcher de son terme. Le régulateur financier a en effet fixé au 29 août dernier la date limite de réception des demandes d’indemnisation. Cette décision a entraîné une forte hausse des plaintes, dont Nationwide a fait les frais avec une augmentation correspondant à 50 millions de livres sterling. Afflux des demandes d’indemnisation avant la date limite Important Dans le but de mettre un point final au scandale des ventes abusives d’assurances de prêt (PPI), la Financial Conduct Authority, l’autorité britannique de régulation du secteur financier, a imposé une date butoir pour la soumission de demandes d’indemnisation. Par peur de rater le coche, des milliers de victimes présumées se sont empressées de déposer un dossier. Il en a résulté une hausse d’une ampleur inattendue des plaintes au cours des semaines précédant la date limite. Important Même si les prêteurs s’étaient préparés à un afflux, les chiffres dépassent toutes leurs prévisions. Important Nationwide est le dernier établissement en date à faire face aux conséquences d’une explosion des requêtes d’emprunteurs détenteurs d’un PPI potentiellement mal vendu. Le groupe a ainsi annoncé Un coût additionnel de 50 millions de livres Ce qui porterait la facture totale pour l’ensemble des banques concernées à 4,8 milliards de livres sur les deux dernières semaines. Des provisions supplémentaires à inscrire pour plusieurs banques Important Avant Nationwide, les autres grandes enseignes ont dû inscrire des provisions supplémentaires. C’est le cas de Lloyds, qui a récemment mis de côté entre 1,2 et 1,8 milliard de livres sterling de plus. La plus grande banque de détail outre-Manche a pourtant déjà déboursé près de 20 milliards pour ce dossier. Important De son côté, Barclays a annoncé avoir relevé ses provisions de 1,2 à 1,6 milliard de livres. Comme ses concurrentes, la Royal Bank of Scotland pourrait passer une nouvelle provision de 600 à 900 millions de livres qui s’ajoutera donc aux 5,3 milliards de livres déjà allouées aux indemnisations des clients affectés par ce litige. La facture finale du scandale risque donc de dépasser les 50 milliards de livres sterling.