La maladie ne constitue pas un frein à la réalisation d’un projet immobilier. Grâce à la convention Aeras, même les personnes atteintes de maladies graves peuvent prétendre à un prêt immobilier. Une grille listant les maladies ne pouvant être rédhibitoires à l’obtention d’une assurance de crédit a été établie. Mais la dernière mise à jour apportée à cette liste fait débat. L’assurance emprunteur n’est pas réservée qu’aux bien portants La convention Aeras a été bénéfique à bon nombre de personnes qui se sont vues fermer la porte des compagnies d’assurance quand elles étaient en quête d’une assurance de prêt immobilier. Important En effet, même si aucune loi n’impose aux emprunteurs de s’assurer, dans les faits la souscription d’une telle couverture est une condition sine qua non à l’obtention du crédit. Dans l’optique de préserver les intérêts des emprunteurs qui présentent de graves problèmes de santé, la convention Aeras a établi une grille listant les maladies pour lesquelles les assureurs n’ont pas le droit de refuser l’octroi ou d’opérer des surprimes. Une autre colonne de cette grille mentionne des maladies sur lesquelles des surprimes peuvent être appliquées, mais l’assureur se doit de respecter un plafond préalablement défini. Une mise à jour a, justement, été opérée sur cette colonne avec le rajout de plusieurs maladies, mais cette modification est loin de faire l’unanimité. Pour rappel, avant cette mise à jour, la deuxième colonne comprenait des maladies, telles que : les tumeurs cérébrales ; les cancers du sein et des testicules ; les hépatites C non chroniques ; le VIH entre autres. La nouvelle grille intègre désormais : la mucoviscidose ; l’hépatite C chronique ; les cancers du rein et de la prostate. L’absence de garanties inquiète les associations Le rallongement de la liste est à saluer, mais certaines associations déplorent le fait que, contrairement aux maladies déjà inscrites, celles qui viennent d’être rajoutées ne donnent pas accès à une assurance invalidité. Important Or, cette absence de garantie constitue une raison suffisante et valable pour l’organisme prêteur de refuser le crédit.