La BPCE accuse le coup et voit baisser son bénéfice net de -8 % au deuxième trimestre, qui s’établit à 956 millions d’euros. Également en repli (-2 %), son produit net bancaire ressort à 6,2 milliards d’euros. Cette baisse de performance s’explique principalement par les difficultés traversées par sa filiale Natixis au cours de cette période. Natixis plombe les résultats du groupe Le deuxième trimestre a été une période difficile pour Natixis, filiale du groupe français. Celle-ci accuse en effet une baisse de -40 % de son bénéfice net qui ressort à 346 millions d’euros. Dans les détails, le repli concerne surtout des activités de grande clientèle qui ont connu de fortes turbulences durant ce trimestre. Important Certains actifs administrés par les fonds de gestion d’actifs et de fortune ont suscité des appréhensions chez les investisseurs, entraînant ainsi d’importantes sorties de capitaux au mois de juin. Au cours de cette période, la décollecte est estimée à 6 milliards d’euros. À noter que, en plus de l’assurance et de la gestion d’actifs, Natixis gère également les activités de paiement et de grande clientèle de la banque tricolore. De belles perspectives en vue En revanche, les autres activités du groupe se portent bien. Pour ce qui est de sa banque de détail, cette dernière rapporte une baisse des coûts et une dynamique favorable dans ses réseaux d’agences (Caisse d’Épargne et Banque populaire). Important Le pôle Assurances termine le trimestre avec une croissance des activités de +16,5 %. Sur la première moitié de l’année, le produit net bancaire en assurance s’inscrit même en hausse de +7,1 % pour s’établir à 425 millions d’euros. L’assurance non-vie dépasse l’assurance-vie en termes de progression des collectes. Le groupe bancaire se félicite également de l’allongement de l’échéance du partenariat conclu avec la CNP Assurances concernant la mise en œuvre d’un dispositif de bancassurance spécialisé dans la distribution d’assurance de prêt immobilier, de santé collective et de prévoyance. Initialement prévu pour une durée de trois ans, du début 2020 au 31 décembre 2022, l’accord est prolongé jusqu’au 31 décembre 2030. Dans cette optique, une joint-venture, capable de gérer plus de 400 milliards d’euros d’actifs, sera mise en place avec la Banque Postale.