Les primo-accédants ont beau soutenir l’activité sur le marché immobilier britannique, une récente étude révèle une méconnaissance généralisée du fonctionnement et des termes relatifs aux prêts hypothécaires. Selon un conseiller spécialisé dans cette activité, l’accompagnement d’un professionnel est indispensable pour préparer au mieux un projet d’achat d’un logement. Des idées fausses concernant le jargon et le fonctionnement du prêt hypothécaire D’après le sondage, 33 % des acheteurs potentiels pensaient que le LTV (ratio prêt-valeur) représentait une "valeur à long terme", c’est-à-dire la valeur estimée de la maison, censée augmenter pendant la durée de l’hypothèque. Près de 66 % d’entre eux estimaient que Les taux d’intérêt hypothécaires variaient d’une région à l’autre en fonction du niveau des prix des logements de la localité. Important Plus de la moitié pensaient qu’un prêteur fournirait un financement correspondant à 10 fois le revenu de l’emprunteur, alors que le maximum réglementaire pour un emprunteur moyen est de quatre fois et demie son revenu. Santander a interrogé 2 000 primo-accédants âgés de moins de 40 ans, révélant également des idées fausses sur le processus d’achat d’une propriété. Important Près de la moitié des personnes interrogées pensaient à tort qu’en cas d’annulation de la transaction, leurs frais d’expertise et de géomètre seraient remboursés. Enfin, 20 % des primo-accédants ont pris le mot « acompte » de manière un peu trop littérale, croyant à tort qu’il récupérerait la somme versée un an après l’achat. Mauvaise compréhension due à l’absence d’éducation financière Pour Graham Sellar, responsable du Business Development chez Santander Mortgages, Ne pas maîtriser le jargon lors de l’acquisition d’une première résidence principale est assez normal du fait de l’absence d’éducation financière. Graham Sellar Pourtant, à l’ère de la dématérialisation, l’une des tendances sur le secteur du crédit hypothécaire est l’utilisation de la technologie pour faciliter le processus de demande et permettre aux consommateurs de faire leurs propres choix sans avoir recours aux conseils d’un conseiller bancaire ou d’un courtier. Or, dans un domaine aussi complexe, il est difficile pour les non-initiés de savoir quelle solution leur convient le mieux. D’où l’intérêt de passer par un professionnel, qui aide les candidats à l’accession à la propriété à lever les malentendus et prendre la meilleure décision possible. Santander organise ainsi des événements éducatifs gratuits dans ses succursales bancaires au Royaume-Uni pour expliquer le processus d’achat d’une maison aux particuliers intéressés. En parallèle, les prêteurs se sont efforcés de simplifier constamment leurs documents en intégrant les termes essentiels. Des lacunes en termes de préparation financière des projets immobiliers Important Une enquête supplémentaire réalisée en juillet a révélé que 40 % des primo-accédants n’avaient rien épargné pour l’achat de leur future propriété. La plupart de ceux qui avaient mis de l’argent de côté afin de concrétiser leur projet immobilier avaient largement sous-estimé le montant de l’indispensable apport personnel. Selon la nouvelle étude, les répondants avaient surestimé le montant des honoraires exigés par les avocats, les experts, l’enregistrement foncier… sans compter l’assurance de prêt. Encore une raison de faire confiance aux professionnels du marché pour un accompagnement sérieux.