L’évolution des modes de consommation des Français pousse les prestataires de services à adapter leur offre. Dans l’assurance, près de deux tiers des clients seraient intéressés par des formules à la demande pour leur offrir une couverture ponctuelle et de courte durée. Les jeunes sont plus férus de ce type de dispositif. Les jeunes sont très demandeurs de solutions d’assurance à la demande Mazars a réalisé une enquête intitulée « Les Français et l’assurance de demain » en collaboration avec OpinionWay. Important Les résultats, publiés par La Tribune, révèlent que 65 % des Français sont demandeurs de produits d’assurance à la demande. L’objectif est de bénéficier d’une protection pour un besoin non récurrent sur une durée limitée et simple à résilier. Les jeunes de 25-34 ans ont des attentes particulièrement fortes en la matière puisque près de 3 personnes sur 4 de cette tranche d’âge sollicitent la mise en place de telles solutions. Cette génération est connue pour ses exigences en termes de services digitaux innovants en compléments de l’offre classique. Vincent Morez, associé secteur assurance au sein du cabinet, estime que « Les acteurs du marché doivent en conséquence accélérer leur transformation en vue de proposer une expérience client optimisée combinant les forces respectives du physique et du numérique ». Vincent Morez C’est dans cet esprit que la souscription en ligne d’une assurance de prêt, auto/moto, santé, voyage… se généralise. Les assurtech se positionnent sur le segment des contrats à la demande Important L’intérêt des clients pour des formules à la demande n’a pas été ignoré. Altima, filiale du groupe Maif, a ainsi développé un contrat à souscrire et résilier sur smartphone pour assurer un bien pour quelques jours ou quelques semaines, par exemple le temps d’un voyage. Important La start-up parisienne Moonshot Internet propose également des offres d’assurance à la demande pour l’achat de services sur Internet. Ambitionnant de franchir la barre des 400 000 clients avant la fin de l’année, elle multiplie les partenariats avec les enseignes du commerce électronique et de la grande distribution pour améliorer sa visibilité. D’ailleurs, les jeunes pousses de l’assurtech, de plus en plus nombreuses, doivent se bâtir une notoriété, un défi de taille si l’on considère que d’après le sondage, « À peine plus d’un Français sur 10 est vaguement au courant de l’existence de ces petites entreprises à vocation technologique œuvrant dans les domaines de l’assurance et de la finance ». Sur ce panel, seulement 4 % ont une idée précise de ce que sont les assurtechs et les fintechs.