Alors que la résiliation annuelle de l’assurance de crédit est applicable depuis plus d’un an grâce à l’amendement Bourquin, de nombreux emprunteurs l’ignorent encore. Pourtant, les économies potentielles générées par l’adoption d’une couverture sur mesure sont plus qu’intéressantes, surtout pour les trentenaires. Les trentenaires, des clients appréciés des assureurs Important Les souscripteurs d’un crédit immobilier de 30 ans sont des profils très appréciés des banques, mais également des assureurs. Passeport Santé indique que le risque de décès à cet âge est très faible, à 0,06 % et 0,14 % respectivement chez les femmes et les hommes. D’ailleurs, un sondage de l’institut BVA daté de 2017 annonce une moyenne d’âge de 31 ans pour les primo-accédants. Ces derniers prennent pourtant rarement le temps de chercher une assurance emprunteur en délégation lorsqu’ils préparent un projet immobilier. Souvent pressés d’obtenir leur financement, ils signent directement pour le contrat de groupe distribué par la filiale d’assurance ou la compagnie partenaire de la banque. Important Or, cette formule qui repose sur la mutualisation des risques ne propose que des garanties standardisées et un tarif unique applicable à l’ensemble des assurés. Ce qui signifie que les jeunes en bonne santé paient autant que les personnes plus âgées plus sujettes aux maladies. La délégation d’assurance pour faire baisser sa cotisation de 75 % Important À l’inverse du contrat groupe de l’organisme financier, dans le cas d’une assurance emprunteur individuelle, les garanties sont sélectionnées en fonction des besoins et des éléments du profil du souscripteur (âge, état de santé, situation personnelle et professionnelle…). Le coût est ajusté en conséquence, et il est moins élevé pour tous ceux qui ne présentent pas de risque particulier (maladie, métier à risque, pratique de sports extrêmes, etc.). Important D’après les données des courtiers, pour un crédit à l’habitat de 150 000 euros remboursable sur 20 ans, un couple de trentenaires paie environ 50 euros par mois de prime d’assurance avec un TAEA de 0,27 %. Deux ans après avoir signé le contrat, ils peuvent faire jouer la loi Bourquin et dénicher une couverture alternative à un taux de 0,07 %, qui correspond à une cotisation mensuelle d’un peu plus de 38 euros. Sur la durée restante du prêt, le gain potentiel dépasse donc 8 000 euros. Pour maximiser l’économie tout en bénéficiant d’une bonne protection conforme aux exigences de la banque, une comparaison minutieuse des diverses options disponibles sur le marché est recommandée avant tout engagement.