D’après l’observatoire Crédit Logement/CSA, les crédits immobiliers n’ont jamais été aussi bon marché. En mai 2019, la moyenne toutes durées confondues serait tombée à 1,29 %, en dessous du record à 1,33 % observé en octobre-novembre 2016. L’assurance emprunteur est un autre aspect essentiel du financement d’un logement. Les taux des prêts sont descendus sous les seuils record de 2016 Important Poursuivant leur baisse, les taux des prêts à l’habitat ont atteint en mai un seuil historique à 1,29 %. Par rapport à leur niveau du début des années 1990 et 2000, ils ont donc été divisés respectivement par 10 et par 4. Ces conditions exceptionnelles s’expliquent par l’abondance de liquidités, combinée à la politique monétaire accommodante de la Banque centrale européenne, qui permet aux banques de se refinancer à un taux proche de zéro et d’en faire profiter leurs clients. Important Le recul modéré des taux de crédit devrait se poursuivre au moins jusqu’à la fin de l’année dans un contexte de faible croissance économique, estiment les professionnels du marché. Actuellement, il est possible d’emprunter à un taux inférieur à 1 % sur toutes les durées courtes et à environ 1,23 % sur 25 ans. Et il n’est plus nécessaire d’être un profil premium pour en profiter, même si présenter un dossier solide permet de négocier des décotes supplémentaires. Stabilité de la surface finançable malgré les prix en hausse Avec de tels taux sur 25 ans, un nombre croissant de futurs propriétaires optent pour l’allongement de la durée de remboursement afin d’alléger le montant de leurs mensualités ou améliorer leur pouvoir d’achat. Il reste que la forte hausse des prix est difficile à compenser, ce qui limite l’augmentation de la surface achetable malgré les conditions attractives du marché. Les courtiers estiment ainsi le gain de surface à 0,15 m² et 0,13 m² à Bordeaux ou à Strasbourg entre avril et mai, tandis qu’à Paris et Marseille, il a diminué de 0,12 m² et 0,07 m². La renégociation et l’assurance de prêt pour faire baisser le coût du prêt Outre les nouveaux souscripteurs, les ménages qui détiennent un crédit immobilier peuvent gagner à le renégocier, même s’ils ont décroché un bon taux au départ. Pour que l’opération soit rentable, il est préférable que le contrat de prêt soit dans ses premières années et qu’il reste au minimum 70 000 euros de capital à rembourser. Mais surtout, un différentiel d’au moins 1 point est requis entre les taux du premier et du nouveau prêt. Important Pour réaliser des économies sur le coût de son financement, le taux n’est pas tout. L’assurance de prêt immobilier est en effet le levier le plus efficace à l’heure actuelle pour payer moins cher, puisque dans certains cas, le TAEA peut être supérieur au TAEG. Il est donc plus que jamais crucial de chercher une offre individuelle beaucoup moins chère que l’assurance groupe de la banque en faisant jouer la concurrence entre les compagnies indépendantes.