Le 27 décembre dernier, CNP Assurances a publié un communiqué de presse annonçant la prise de contrôle de la société Quality Insurance Services, qui gère actuellement ses contrats dans l’Hexagone et au Luxembourg. Le rachat se fait via CNP Patrimoine, sa filiale spécialisée dans l’épargne patrimoniale à destination de la clientèle haut de gamme. Quality Insurance Services passe sous le giron de CNP Assurances En quatre années d’existence, l’activité CNP Patrimoine et CNP Luxembourg a enregistré une progression constante. Ainsi, à la fin du mois de novembre 2018, l’encours atteignait 6 milliards d’euros. Important L’acquisition de Quality Insurance Services s’inscrit dans la volonté du groupe d’assurances français de franchir une étape supplémentaire dans sa croissance sur le marché de la gestion privée, dont il veut devenir un acteur majeur. La plateforme s’illustre en effet pour son expertise et son expérience en matière de gestion des contrats d’épargne haut de gamme. En faisant l’acquisition de son partenaire, CNP Assurances cherche à consolider sa relation avec : les banques privées, les plateformes de CGPI, les gestionnaires de fortunes familiales (family officers). S’imposer dans la gestion privée et investir plus « vert » Important Pour cette année 2019, le numéro un français des secteurs de l’assurance vie et de l’assurance de prêt va concentrer ses efforts sur la gestion privée. Ni le calendrier de l’opération ni son coût n’a été révélé, mais CNP Assurances n’a aucun doute quant au rôle majeur que la plateforme va jouer dans l’atteinte de cet objectif. Par le passé, la collaboration entre les deux sociétés a déjà permis au leader de l’assurance de personnes de gagner des parts de marché en apportant à leurs clients des solutions « innovantes et différenciantes ». Important Autre changement majeur dans la politique de CNP Assurances, la compagnie choisit de privilégier de plus en plus les investissements respectueux de l’environnement. Après une allocution du ministre de l’Économie et des Finances en fin novembre, le groupe a fait part de sa décision d’arrêter toute injection de capitaux dans des entreprises qui tirent plus de 10 % de leurs revenus d’une activité en rapport avec le charbon thermique. Cette limite était fixée auparavant à 15 %.