Les rendements des placements à liquidité immédiate sont toujours très faibles, tout comme les taux des prêts immobiliers. Pour faire un investissement rémunérateur tout en se constituant un patrimoine, la pierre reste un des meilleurs actifs, d’autant que c’est le seul que les particuliers peuvent financer à crédit. Augmentation des investissements locatifs dans le neuf et dans l’ancien Outre ceux qui s’offrent une résidence principale ou secondaire, il y a ceux qui veulent faire fructifier un capital plus ou moins important via l’investissement locatif en direct ou en devenant actionnaires d’une SCPI. Si la plupart des épargnants se lancent dans ce type d’opérations pour se constituer un complément de revenus, notamment en vue de la retraite, les plus « aguerris » détiennent plusieurs logements pour faire fructifier leurs économies. Évitant les places boursières et leurs cours trop fluctuants, ces investisseurs aux motivations différentes se tournent à l’unanimité vers l’immobilier. Important Entre 2017 et 2018, le pourcentage de transactions qu’ils ont réalisées dans l’ancien est passé de 15 % à 21 %. Dans le neuf aussi, les volumes ont augmenté grâce au dispositif de défiscalisation Pinel qui donne droit à une réduction d’impôt comprise entre 12 % et 21 % du coût de l’opération en contrepartie d’un engagement de location du bien pendant 6 ans à 12 ans en respectant des plafonds de loyer et de ressources des locataires. Le crédit, argument majeur en faveur d’un investissement immobilier Les taux d’intérêt historiquement bas des prêts sont toujours favorables aux potentiels acquéreurs, ce qui explique l’engouement des investisseurs pour l’immobilier. Toutes durées confondues, la moyenne hors assurance se situait en dessous de 1,50 % en 2018. Important Et malgré des remontées modérées et ponctuelles, les conditions restent attractives pour la plupart des profils. En comparaison, l’Insee annonce une inflation de 1,8 %. Selon les courtiers « Le coût du crédit est donc nul, voire négatif, alors que l’inflation "grignote" l’argent qui dort sur les livrets classiques ». De plus, les banques se montrent relativement souples, acceptant d’allonger la durée de prêt ou de diminuer l’apport personnel exigé, surtout pour les clients présentant un dossier solide avec une épargne conséquente. Un autre atout majeur de l’achat à crédit est sa fiscalité allégée, les intérêts du prêt étant déductibles des loyers encaissés. La diminution des revenus fonciers imposables a un impact positif additionnel sur la rentabilité de l’opération. L’assurance, un autre levier pour réduire le coût du crédit Enfin, il ne faut pas négliger la protection qu’apporte l’assurance emprunteur, laquelle est d’ailleurs exigée par les banques, sauf pour certaines personnes qui fournissent une autre garantie comme une hypothèque sur un autre bien. Important En cas de décès, d’invalidité, d’incapacité de travail ou de perte d’emploi, l’assurance prendra en charge le remboursement de tout ou partie des échéances encore dues. Ainsi, ni le souscripteur du crédit ni ses héritiers ne risquent des difficultés financières ou la saisie du logement. La délégation d’assurance permet aux particuliers d’opter pour une assurance de crédit moins coûteuse auprès de la compagnie de leur choix en alternative au contrat groupe fourni par un partenaire ou par la filiale spécialisée du groupe bancaire. La seule condition est de trouver une proposition dont le niveau de garanties est au moins équivalent à celui de la banque. Une comparaison préalable des offres disponibles sur le marché s’impose pour trouver celle qui s’adapte le mieux aux besoins de chacun.