Pour ceux qui apprécient la praticité des transactions financières en ligne, mais redoutent les cyberfraudes, il existe aujourd’hui des assurances dédiées aux particuliers pour couvrir ce type de risques. En Inde, les propositions se multiplient afin de répondre aux enjeux croissants de sécurisation des opérations financières et des données dans le monde virtuel. Une réponse adaptée aux principaux risques que courent les internautes Comme les entreprises et les institutions, les internautes redoutent les cyberpirates qui peuvent leur voler de l’argent, détourner leur identité, les harceler ou porter atteinte à leur réputation par l’utilisation abusive de leurs informations sensibles. Pour les protéger, les assureurs généraux indiens ont mis au point des contrats spéciaux, comme HDFC ERGO avec « E@Secure » ou Bajaj Allianz avec « Cyber safe ». Important En fonction du contrat choisi, l’assuré bénéficie d’une indemnisation en cas de pertes financières dues : à l’hameçonnage (transactions frauduleuses effectuées sur ses comptes, cartes de débit et de crédit ou portefeuilles électroniques), à une usurpation d’e-mail, aux attaques de logiciels malveillants, à une usurpation d’identité, au harcèlement ou au cyberharcèlement. Concernant les vols d’identité sur les réseaux sociaux, Bajaj Allianz prend en charge les frais juridiques engagés pour intenter une action pénale contre le contrevenant : dépôt de plainte, regroupement des preuves, fourniture d’une défense, frais de procédures. En revanche, certains risques sont exclus : les pertes liées aux transactions sur titres, les opérations de change, les cryptomonnaies, etc. Les assureurs refusent également de prendre en charge les sinistres déclarés après six mois ou survenus avant la souscription de la police, ainsi que les incidents dus à l’imprudence de l’assuré. Comme dans le cas d’une assurance de prêt, une comparaison minutieuse des détails de chaque offre s’impose avant de s’engager avec un assureur. Attention, le contrat lié à une carte de débit ou de crédit couvre parfois les pertes financières résultant de transactions en ligne non autorisées, auquel cas une couverture spéciale devient superflue. Un comportement responsable reste indispensable Important Disposer d’une bonne couverture ne dispense pas les assurés d’un comportement prudent et responsable. Par exemple, toute transaction non autorisée sur son compte doit être immédiatement signalée à la banque et l’assureur. En outre, la plainte n’est pas recevable s’il est établi que la fraude résulte d’une négligence du client, comme le manque de discrétion lors de la saisie du code PIN. Important Bien entendu, les actes délibérés, criminels ou frauduleux commis par le souscripteur ne sont pas couverts. Si ce dernier est le défendeur, les frais de justice sont avancés, mais il devra les rembourser si le tribunal ou l’autorité de régulation du secteur établit sa culpabilité. Bien que l’avancée soit significative pour les particuliers, les professionnels du secteur anticipent des conflits, faute d’expérimentation préalable des modalités de règlement des sinistres dans ce nouveau domaine. De plus, contrairement à une police d’assurance automobile ou de santé, la couverture est limitée aux dommages financiers ou juridiques. Les demandes d’indemnisations pour maladie, blessure, décès ou dommage causé à un bien matériel ne sont donc pas recevables.