Les données de l’IFOP indiquent que près de 7 propriétaires français sur 10 ont fait l’acquisition du bien à deux. Et qui dit emprunt en couple dit assurance de crédit couvrant les deux personnes. En la matière, la quotité est un élément essentiel, car elle détermine la répartition de la couverture entre les co-emprunteurs. Si idéalement, elle doit être de 100 % du capital pour chacun, d’autres configurations sont possibles. Les garanties d’une assurance de prêt immobilier Généralement, tout souscripteur d’un crédit à l’habitat doit être protégé par une assurance adaptée. Celle-ci donne à la banque la certitude de récupérer son dû si un incident de la vie empêche son client d’honorer sa dette. Cinq types de garanties existent, correspondant à la nature des situations prises en charge : La garantie Décès (DC) consiste pour l’assureur à solder le capital restant dû, libérant les ayants droit de son remboursement et permettant l’entrée du logement dans le patrimoine de succession du défunt. Avec la garantie Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA), le prêt est intégralement remboursé. La garantie Invalidité Permanent Totale (IPT), l’assuré est protégé si un médecin de la sécurité sociale déclare son incapacité physique ou mentale. Si l’incapacité est temporaire, la garantie Incapacité Temporaire Totale (ITT) permet une prise en charge des mensualités de prêt après le délai de carence, qui correspond généralement à 90 jours d’arrêt de travail. Enfin, la garantie Perte d’Emploi (PE), seule garantie facultative, assure le paiement total ou partiel des échéances en cas de chômage. Cette garantie est soumise à conditions et la durée d’indemnisation est limitée. La quotité de l’assurance de prêt immobilier Important Les garanties DC et PTIA sont les plus importantes en matière d’assurance de prêt immobilier, raison pour laquelle les deux sont souvent associées. Si les co-emprunteurs sont couverts à 100 % chacun, l’éventuelle disparition ou incapacité de l’un active le remboursement intégral du capital restant à payer. Important C’est la solution la plus « tranquillisante », mais aussi la plus coûteuse. Dans le cas d’une quotité de 50 % pour chacun, seule la moitié du capital restant dû est remboursée par l’assureur. Cette option, souvent retenue par les époux à revenu équivalent, est synonyme de cotisation moindre, mais le conjoint survivant ou en capacité de travailler, qui continue à s’acquitter normalement de sa dette, peut se retrouver en difficulté financière. D’autres préfèrent une quotité à 100 % et 50 % si l’écart de revenus entre les co-emprunteurs est conséquent. Si celui qui contribue le plus vient à décéder, l’autre est libéré de la dette. Dans le cas contraire, le conjoint survivant aux moyens importants n’a plus que la moitié du capital à rembourser.