Pour ceux qui envisager d’acheter un logement, c’est le moment d’essayer de souscrire un prêt à des conditions très attractives. Les taux d’intérêt sont toujours proches de seuils historiques, et les banques, qui ont pris du retard sur leurs objectifs pour le premier trimestre 2018, accordent des remises intéressantes pour conquérir de nouveaux clients. Une bonne comparaison sur l’assurance ajoute aux économies possibles. Des remises sur les taux pour la plupart des nouveaux souscripteurs Depuis le début du printemps, les taux d’intérêt des crédits à l’habitat sont restés stables. De plus, c’est traditionnellement la période où les Français initient un projet immobilier. Enfin, les banques sont encore loin d’avoir atteint les objectifs commerciaux ambitieux qu’elles se sont fixés pour les 3 premiers mois de 2018, certaines enseignes parlant même d’un retard de 20 %. Aussi, elles multiplient les efforts pour convaincre les candidats à l’accession à la propriété de se lancer. Non seulement leurs barèmes n’ont pas augmenté cette année, mais elles consentent des décotes plus ou moins importantes suivant le profil de l’emprunteur. Les meilleurs dossiers (situation professionnelle stable, revenus élevés, capacité d’épargne, apport personnel conséquent) peuvent espérer d’importantes décotes. Toutefois, même avec des ressources plus modestes, voire sans apport, il est possible de décrocher des taux inférieurs à ceux affichés dans les grilles tarifaires officielles. Selon notre porte-parole, Maël Bernier, de nombreux emprunts sur 20 ans se négocient actuellement à moins de 1,50 % et à moins de 1,25 % sur 15 ans pour des dossiers « moyens », et ne devraient pas remonter d’ici l’arrivée des beaux jours. Maël Bernier. Des décotes aussi sur l’assurance emprunteur Outre le taux du crédit, les banques n’hésitent pas à minorer le coût de leur assurance de prêt maison. Cette stratégie vise à séduire de nouveaux clients, mais également à limiter les départs de ceux qui ont un crédit en cours de remboursement. Important En effet, avec l’entrée en vigueur de l’amendement Bourquin au 12 janvier dernier, les détenteurs d’un emprunt immobilier sont autorisés à changer d’assurance chaque année à la date d’échéance du contrat. Et un nombre croissant de propriétaires encore endettés envisage de faire jouer la concurrence pour réaliser des économies de quelques milliers d’euros. Le gain potentiel peut même dépasser 10 000 euros pour les personnes jeunes, en bonne santé, ayant une bonne situation professionnelle, et dont le prêt est récent. Plus largement, opter pour une assurance individuelle permet aux emprunteurs de faire baisser leur cotisation ou d’obtenir une garantie mieux adaptée à leur situation et leurs besoins.