La baisse des taux d’intérêt n’a pas vraiment l’effet escompté sur le dynamisme des Français en matière de crédit immobilier ou de prêt à la consommation. Le taux d’endettement des Français a enregistré son nadir dans les années 1980, mais le rapport annuel récemment publié par l’Observatoire du crédit aux ménages ne rapport pas de meilleurs chiffres. À fin 2016, seulement 46,4% de la population de l’Hexagone sont en pleine période de remboursement de prêt. Ce taux a d’ailleurs gardé une certaine stabilité depuis 2014. Entre les années 2005 à 2008, le taux d’endettement des Français s’est élevé à 52,9%, puis connaît un passage à 52,9% en 2009. À la clé de cette régression : une conjoncture économique peu favorable. Aujourd’hui, les gens sont de moins en moins portés sur la souscription au crédit, surtout pour des dépenses qu’ils peuvent juger secondaires, ou qu’ils peuvent encore reporter à plus tard. Aussi, le dynamisme de la filière prêt a été ébranlé par la crainte des citoyens face au contexte économique actuel du pays, si bien que le nombre des ménages endettés affiche une croissance quasi insignifiante, voire un recul. Les chiffres stagnent depuis des années Depuis les années 2014, le taux d’endettement des Français n’a connu aucune évolution. Il est même arrivé que les chiffres aient enregistré une légère baisse sur la période d’une année. Pour le dernier mois de 2016, le prêt immobilier affiche un taux d’endettement de 20,9%. En ce qui concerne le crédit conso, les Français sont endettés à 15,7%. Certaines familles, évaluées à 9,8% de la population française, ont combiné les deux catégories de prêt. Cependant, des spécialistes qui se sont penchés sur la question ont pu remarquer que la baisse des taux qui a affecté le domaine des prêts durant des années a eu des répercussions sur le volume de souscriptions au crédit à la consommation, qui très récemment a noté un rebondissement considérable. Parallèlement, les intentions de prêt vont aussi marquer une progression de leur courbe, car de plus en plus de famille prévoient de souscrire à un nouveau crédit dans les mois à venir. Les ménages apprennent à gérer leur budget Selon les rapports, les ménages français ont appris à mieux sonder leurs besoins en termes de prêt bancaire. Et depuis la fin des années 1990 à aujourd’hui, le cap a toujours été maintenu. Ainsi, les crédits renouvelables connaissent un franc succès, car les familles ont appris à gérer leur souscription aux prêts par rapport à l’importance de leurs besoins. Que ce soit pour des prêts à la consommation que pour les crédits immobiliers, les emprunteurs préfèrent aujourd’hui souscrire au crédit renouvelable. Ce dernier type de prêt attire plus les emprunteurs, car il offre des mensualités plus abordables ainsi qu’un délai de remboursement assez court. De ce fait, le davantage de ménages se sentent moins alourdis par les charges financières, et trouvent même que le remboursement de leur prêt devient un fardeau « supportable ou très supportable ». En outre, ce type de prêt est plus facile à renégocier lors d’une procédure de rachat de crédit.