Les Français figurent parmi les plus endettés comparés à leurs voisins en Espagne, Allemagne et Italie tout en restant capables de rembourser plus ou moins normalement les divers prêts qu’ils ont contractés. Ils sont toutefois plus riches que ces derniers, en matière de patrimoine, avec 243 100 € en moyenne par ménage. Les Français sont de grands emprunteurs L’étude HFCS (Household Finance and Consumption Survey) menée dans la zone euro depuis 2006 par la Banque de France concernant le patrimoine et le niveau d’endettement des ménages européens a révélé que les Français sont nombreux à recourir à des prêts, généralement un crédit à la consommation ou un crédit immobilier. Le montant moyen du crédit à la consommation des Français est de 5 300 €, et ils arrivent ainsi seconds derrière les Espagnols qui sont en tête de liste. En ce qui concerne les emprunts immobiliers, leur montant s’élève d’ailleurs à une moyenne de 87 000 € par foyer, les ménages français sont premiers devant les Allemands, les Espagnols et les Italiens. Une capacité de remboursement correcte Toutefois, toujours selon la Banque de France, bien que leurs dettes soient légèrement supérieures à celles de leurs voisins, les Français s’en sortent assez bien pour ce qui est du remboursement de leurs dettes étant donné qu’ils disposent de capacité de remboursement plus importante. Les plus endettés peuvent toutefois recourir à diverses solutions pour mieux gérer leurs finances et éviter de se retrouver en situation de surendettement. Le rachat de crédits est une option qui ne manque pas d’intérêts pour réduire le montant des mensualités en les regroupant en une seule, et bénéficier d’un délai de remboursement plus étalé dans le temps. Ils restent cependant plus riches que leurs voisins Malgré leurs dettes, les ménages français sont plus nantis que les Allemands, les Espagnols et les Italiens. Ils sont près de 60% à être propriétaires de leur résidence principale. Ils sont également nombreux à disposer de différents actifs financiers, avec une nette préférence pour l’assurance-vie et les Fonds communs de placement, devant les investissements divers comme les actions et obligations.