Le pouvoir d’achat des Britanniques est actuellement en baisse. L’inflation élevée conséquente aux différents doutes soulevés par le Brexit, semble être le premier facteur de cette baisse. Mais la contradiction entre la productivité qui a entamé sa croissance et un taux de chômage qui reste très bas laisse les spécialistes en économie perplexes. Les principales causes On pourrait être tenté de mettre la baisse du pouvoir d’achat des Britanniques sur le dos du Brexit mais, les incertitudes relatives aux dispositifs concernant cette décision du gouvernement ne sont pas les seules à mettre sur le banc des accusés. En effet, d’une part l’inflation qui a suivi le Brexit a entraîné une hausse des prix sur le marché, une inflation qui s’est toutefois stabilisée à 3% pour les mois de septembre et d’octobre 2017. Et d’autre part, la baisse de la valeur du livre favorise également la hausse des prix sur les marchés. Enfin, les salaires accusent une baisse en termes réels de 0,4% sur une année, de même que l’emploi qui a également reculé pendant le troisième trimestre. La situation encourage alors le rachat de crédits qui permet aux emprunteurs au bord du surendettement de regagner un peu de pouvoir d’achat. Augmentation insuffisante des salaires et taux de chômage toujours bas Le gouvernement britannique avait procédé à une augmentation du salaire minimum au cours de ces derniers mois, une hausse jugée insuffisante étant donné que les prix ont progressé plus vite que les salaires pendant les sept derniers mois Frances O’Grady,secrétaire générale de la confédération syndicale TUC. Toujours selon cette dernière, une autre hausse des salaires dans le secteur public est nécessaire et le revenu minimum devrait être de 10 livres l’heure. Important Les économistes sont également perplexes quant à la contradiction qui existe entre les salaires bas et le taux de chômage qui reste très bas au Royaume-Uni. En principe, un taux de chômage bas implique la possibilité pour les travailleurs de négocier des salaires plus élevés. Pour rappel, le Royaume-Uni détient l’un des taux de chômage les moins élevés depuis 1975.