En proie à d’importantes difficultés, les régimes de retraite complémentaire, l’Agirc et l’Arrco, risquent la faillite respectivement en 2017 et en 2027 si aucun changement n’est opéré rapidement. Des négociations sont en cours. Négociations pour éviter la faillite des régimes de retraite complémentaire Les deux régimes des retraites complémentaires sont menacés de cessation de paiement. Le déficit cumulé des comptes de l’Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc) et de l’Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (Arrco) a atteint 3,1 milliards d’euros en 2014. ImportantLe premier, qui concerne les cadres du secteur privé, risque la cessation de paiement d’ici 2017, et le second, dédié aux salariés, se retrouverait dans la même situation dix ans plus tard. Or, pour les futurs retraités, les montants accordés par ces retraites complémentaires représentent jusqu’à 50 % de la pension perçue, en complément de la retraite de base. Afin d’éviter cette catastrophe, le 16 octobre, le patronat (Medef, CGPME, UPA) et les syndicats se sont assis à la table des négociations à la recherche d’un accord, que le gouvernement se dit prêt à valider. En effet, à défaut d’une issue positive entre les partenaires sociaux pour sauver les régimes complémentaires, le dossier retournerait au gouvernement. Décote ou surcote en fonction de l’âge de départ à la retraite Parmi les propositions, il y a le système de bonus-malus proposé par le Medef pour retarder l’âge de départ à la retraite. Concrètement, les cadres et employés qui se retireraient de la vie active à 62 ans se verraient appliquer une décote de leur retraite complémentaire. Le taux de la décote serait de 25 % à 62 ans, puis de 15 % à 63 ans, et ne retrouverait son niveau normal qu’à l’âge d’équilibre, à 64 ans. À partir de 65 ans, le retraité bénéficierait d’une surcote annuelle de 15 %, et 25 % pendant un an s’il ne part qu’à 66 ans. De leur côté, les syndicats jugent les taux excessifs, même s’ils ne rejettent pas le principe, et réclament la revue à la hausse des cotisations patronales. En anticipation de la retraite, vous pouvez alléger votre budget mensuel grâce au rachat de crédits. Les taux faibles actuels et l’allongement de la durée de remboursement font en effet baisser considérablement la mensualité, pour gagner de la capacité d’épargne. Effectuer une simulation rachat de crédits rapide et gratuite sur notre site.