Le coût du crédit a littéralement fondu en 2014. Les taux ont atteint des niveaux jamais vus par le passé. Pourtant, le rachat de crédit a connu une forte progression la même année et la tendance s'observe au mois de janvier 2015. Le regroupement de crédit fait recette Qu’il s’agisse de crédits immobiliers ou de crédits conso, le recours au rachat de crédit bat son plein en ce début d’année 2015. Pour profiter des conditions exceptionnelles, de plus en plus d’emprunteurs décident de faire racheter leur crédit par la concurrence. Un constat qui est d’ailleurs confirmé par l’Observatoire du Crédit Logement. Selon cette étude, le rachat de crédit (renégociation du taux d’intérêt) représente environ 20 % des demandes de financement reçues par les banques. Dans les détails, les candidats à l’accession sont largement en pointe, puisque sept regroupements de crédit sur 10 concernent des emprunts immobiliers. Les prêts personnels, composés majoritairement de crédit auto, ne constituent que 25 % des dossiers de rachat de crédit. Les banquiers constatent également une hausse des demandes de rachat de crédit destiné aux professionnels, bien qu’elles restent assez marginales. Face à une croissance économique atone, les dirigeants anticipent une baisse de leurs activités et choisissent de consolider leurs dettes. Si leur part demeure faible en 2014 (5 %), les experts tablent sur un bond de 20 % des demandes de regroupement de crédit professionnel pour cette année. C’est le bon moment pour renégocier son crédit Les taux ont enchaîné les records à la baisse en 2014 et les premiers barèmes bancaires parvenus aux courtiers au début 2015 ne montrent aucun signe de retournement de la tendance. Quoi qu’il en soit, les emprunteurs ont intérêt à profiter de ce contexte avantageux pour faire racheter leur crédit auprès d’un concurrent et ainsi alléger les mensualités. Attention toutefois, car la rentabilité de cette opération n’est pas systématique. Pour que le rachat de prêt soit intéressant, il faut se situer dans les premières années de remboursement et obtenir au moins un point d’écart entre le taux du crédit à renégocier et le taux actuel du marché.