Le nombre d’opérations de regroupement de crédit augmente considérablement pour surmonter des difficultés financières dues à une perte de revenus ou pour améliorer le quotidien. Pour les ménages qui se lancent, il y a 623 € mensuels à gagner. Qui sont les clients des regroupements de crédit et quelles sont leurs motivations ? Le regroupement de crédit consiste à faire racheter des prêts de différentes natures par un établissement autre que celui (ou ceux) qui a accordé les fonds à l’origine. Crédit immobilier, à la consommation, prêt personnel et autres sont rassemblés en un seul prêt avec une durée de remboursement plus longue et une échéance mensuelle unique au montant allégé. Les spécialistes dévoilent le profil de ces détenteurs de multiples crédits. 77 % d’entre eux sont des familles de 4 personnes relativement jeunes (moyenne d’âge 40 ans). Mais contrairement aux idées reçues, ceux qui décident de regrouper leurs crédits ne sont pas les plus démunis ; au contraire, leurs revenus mensuels sont un peu plus élevés que la moyenne (environ 465 € supplémentaires). Procéder à un regroupement de crédit intervient dans la plupart des cas à la suite ou en prévision d’une baisse de revenus due à un incident de la vie (divorce, licenciement, maladie grave, etc.) ou pour maintenir un niveau de vie suffisant après le départ à la retraite. Mais de manière générale, le but est de réduire le montant de ses mensualités afin de bien vivre. En moyenne, les souscripteurs peuvent gagner 623 € à ajouter à leur reste à vivre. Effectuez une simulation rachat de crédit pour déterminer vos gains potentiels ! Augmentation des rachats de rachats de crédit Le secteur continue d’évoluer. Outre le regroupement de crédit classique, des foyers fortement endettés se lancent aujourd’hui dans des opérations d’un nouveau genre : le rachat de rachat. Cela consiste à rassembler des emprunts qui ont fait l’objet d’un rachat antérieur. Ce montage financier représente pour eux un moyen de profiter aussi de la baisse constante des taux, qui ont perdu plus d’un point en un an, et ont atteint des seuils historiques, toutes durées d’emprunts confondues. La conséquence est que la part des regroupements et rachats de rachats sur le marché du crédit augmente (la hausse a été de 7 % en 2014), d’autant que les Français continuent à jouer la prudence en matière de souscriptions de nouveaux crédits, et ce, en dépit d’une conjoncture qui leur est favorable.